mardi 12 avril 2011

A une italienne

Je naquis fils de la pluie,
Citoyen imbécile d'une brume électrique,
Nous buvions le sublime, l'arrogance de nos nuits,
De nos reins transpirait une fureur éclectique.

Ainsi vont et puis viennent
Dans un infinis combat de hanche,
Par une lutte vile et malsaine,
Les murs s'effritent, s'écroulent...une avalanche

A cette femme imperceptible,
En cage son cœur fut susceptible,
Mon cœur est lent et monotone,
Son corps habile habille mon automne.

Elle, dans son doux manteau d'hiver,
Un bain de glace de blanches sueurs,
Brulant dans cette douce misère,
Je caresse le vent venu d'ailleurs.

"Mais réchauffe moi" me dit-elle,
"J'ai froid d'être si loin de toi",
Tout en titubant de ma tourelle,
Je la fit trembler de surcroit.

Il n'y a de feu que pou cette flamme,
Celle qui parcoure son échine,
Dans un frisson glisse la lame,
Suis-je sans odeurs, elle...sans épines?

Adieu sublime italienne,
Je repars vers les pluies d'autrefois,
Vers leur musiques qui furent mienne
lorsqu'elles se brisaient sur mon toit.

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