jeudi 24 février 2011

Pavé d'Arc en Ciel

Sur le chemin pavé d'arc en ciel, sur le ruisseau où s'étirent les algues amoureuses, sur les landes parsemées de domaines...

Mouton noir au sein des brebis pelage nuage...
qui ferme les yeux la nuit pour apprécier le halo d' étoiles,
dans l'écoulement infini, de l'œil à l'esprit...

C'est lui qui vous fera entendre, dans l'obscur silence maître des hauts plateaux...
les harmoniques de la sagesse...fil d'Arianne, pour le Minotaure avançant vers la beauté transparente des chemins pavés d'arc en ciel..

mercredi 23 février 2011

Arcane et Phantasia : Combien de soleils reste-il ?

COMBIEN DE SOLEILS RESTE T IL?

Combien de soleils reste t-il avant l'apocalypse?


Il avance les yeux dans ceux des cieux, mendiant la main salvatrice d'un hypothétique ange gardien
il avance ainsi tout le long des plaines de son âme creuse et un jour se heurta a la muraille des limites de l'illimité, alors il sût que le futur n'existait plus...

Dans ce qui vacille, dans la quiétude des cavités inexplorés de " l'inimaginé ", il se réfugie...

L'esprit apaisé, n'offrant aucune résistance, il laisse les vagues du souvenir glisser sur l'étendu égale et satiné,
de ses brasiers évaporés, découvrant les forces de l'inertie, quand le poids de l'âme est celui des léthargies de l'éveil transcendantale..

S'offrant au courant tel l'algue, serpente amoureuse, se déployant au fil des ruisseaux et des fleuves de nos consciences...

Comme dans un songe aux ailes de corbeaux cyan, j'y ai vu ces êtres, ces êtres qui n'apparaissent que dans l'obscurité, ces êtres qui errent dans les obscurités caverneuses de nos âmes...

Ces êtres qui s'éteignent quand la lumière s'allume.

Au son des liturgies, chant d'outre tombe, quand se révèlent les visages anonymes, il avança ses mains cagneuses, mains tachées de couleurs, et y découvrit dans le creux de sa pomme, ses lignes de vie où aujourd'hui afflux les torrents aquarelles d'arc en ciel, ..

Les ancestraux canaux asséchés, arroyo navajo, autrefois ruisseaux de poussières calcaires, transformés aujourd'hui en Amazone gorgée de gouaches, nuances spectrales

Cuando el alma tocada por la gracia, se maravilla de los sonidos sagrados de las fantasías..

¿Cuántos soles izquierda? antes del final.

lundi 21 février 2011

Venez à moi

Combien de soleils reste t-il...?

Que mon cœur batte,
j'ai dit: que mon cœur batte,

Sur la course des soleils blancs je me suis assis, a l'orée des temps révolus, c'est là que j'ai attendu...infatigable.

Que les cœurs hostiles, s'oublient dans les danses volubiles des soleils rouges, 

Dans l'infime, dans le grain invisible, dans l'ombre verte des anacondas, dans les traces jaunes et noirs du jaguar, dans le nid où jaunit l'oeuf du grand condor...je vous attends...

Venez à moi!

En cercle vous viendrez à moi, au son des rhombes purificatrices...comme l'ombre d'un seul homme.
Car plus rien ne compte dans cette arc ciel, que vous êtes vous aussi...

Dans l'impermanence , engrenage salvateur, sur les crânes des grenouilles bleus bondissantes, vous grimperez jusqu'à l'échelon de toutes les libertés...

Au bal des poètes, les limbes de vos yeux vides seront  blason de perses, brasiers au flammes, perles envoutâtes ...sorcières de Judée...

Puisqu'il ne suffit que d'acclamer les anges et de se perdre le long des tracées hasardeux du Mandala, géométrie de toutes les libertées...

Voyez! ô voyez...l'aveuglante énigme, locomotive des ouests inconnus, naviguant sur les rails infinis nuages ...

Dansez, sur les soleils enflammés de mon cœur, Dansez !!!!

là, où d'autres danseront après vous....

vendredi 18 février 2011

Lettre au Père André

Cher père André,

il y a des enfants sous ta soutane. Je les vois lorsque tu chantes à dieu louange de pureté. Lorsque tu incites à mes frères d'afficher le visage clair et puissant de la véracité suprême.
Je les vois aussi lorsque tu me confesses pour mes pêchées et que tu n'avoues jamais les tiens.
Il y en a toujours un qui se met à pouffer de rire lorsque j'évoque mes combats contre ma dualité interne. Il y a un petit noir et un petit jaune, qui sont toujours emboités l'un dans l'autre.
Une petite fille avec des couettes me tire la langue bien forte, je pourrais presque l'attraper puis elle s'en va, me laissant en désarroi.
Surement qu'elle trouve sous votre grande jupe, une cachette idéale pour satisfaire ses désirs vicieux, y abandonner son regard aguicheur et fouler le saint parquet avec ses petits pas de pute.

Je les entends se dire des secrets lorsque j'avoue mes tentation diablotines. Pourquoi me les caches-tu? Pourquoi cacher d'aussi beaux enfants à moi, ton fils.

Père André, tu es de loin, le plus cachotier des curées, surtout pour l'enfant nu que je vois pratiquement jamais.
La monstration de son petit minois n'en est que plus excitante.

Hier, ils m'ont fait des grimaces pendant la messe. Oui, des grimaces et des sourires. Les chenapans. Alors que tu cherchais dans les pages de ta bible, je voulais m'approcher et soulever ton oripeau. Sous le regard de Jésus, les pieds joints par un clou, je n'ai point pu. J'ai récité des Avé Maria et j'ai porté mes doigts à mes oreilles pour ne plus écouter leur folies.
Ils sont magnifiques ces enfants, ils déambulent sur l'estrade et te suivent partout où tu vas.

Dans le confessionnal, j'en avais la salive à la bouche et j'avais la question qui se dressait sur ma langue. Je voulais tant te demander de me les montrer. Je veux les toucher, les caresser et les aimer car j'ai l'impression que tu leur fait du mal. Tu ne t'occupes pas d'eux. Mauvais père André, trop occupé à prier et à réciter le saint livre pour voir qu'ils te tirent les habits en espérant que tu les regardes jouer.

Pauvres enfants perdus, qu'ils viennent au creux de mes mains. S'il te plaît Père André, dis leur qu'ils peuvent venir me voir quand ils veulent.
Tu sais ou j'habite, ma mère serait tellement contente de voir quelques enfants à la maison, comme des rayons de soleil.
J'ai des bonbons pour la petite à couettes, pour l'enfant nu, j'ai des draps de soie et des couvertures douces. Puis j'ai quelques jeux et des peluches pour tout le monde.

Hier, dans mon rêve, j'ai beaucoup pensé à eux, à la façon dont on pourrait jouer ensemble, dans la rue, faire du vélo puis se cacher dans quelques endroits sombres pour effrayer les passants.
La nuit, on pourrait se coucher tard, tous enlacés dans mon grand lit. J'ai donc décidé, aujourd'hui, de coller quelques étoiles réfléchissantes à mon plafond afin qu'on puisse les contempler la nuit.
Je les attends, mon père, je les attends.

Éléphantasia

Éléphantasia


Je me souviens bien de la première et dernière fois que je suis allé au cinéma.
A moins que je ne me trompe, c'était l'été, peut être même le quatorze juillet.

J'entends encore la mélodie du piano, le brouhaha et le silence, le bruit des strapontins et les fissures sur l'écran blanc.
En même temps, j'essaie de penser à ce film, c'était un film d'époque où des empereurs se recevaient dans des grands draps de soie. Puis une princesse se jetait du haut de son balcon afin d'atterrir dans les bras d'un chevalier. Mais peut être était-ce deux films différents. Je confond sûrement la trame narrative avec les films d'actualités et vice versa.

L'obscurité me prenait de façon soudaine et alors, j'étais plongé sur l'écran. J'avais la vitesse du train à vapeur, le visage resplendissant de l'Ouest Américain et l'épée enfonçait mon cœur, à chaque minute, un peu plus. Je devais faire face à une pluie d'astéroïdes qui tombaient sur l'écran, constamment. Mes grandes oreilles étaient, bercées au son de la musique, et oscillaient entre ricanements, chuchotements, éclats de voix. C'est ainsi que le héros qui s'élançait à la poursuite du dragon pouffait de rire et raconter des secrets. Son cheval avaient des sabots étranges aux bruits de pop-corn. Je m'en souviens. Le pianiste frappait de plus en plus fort pour couvrir l'opinion de la salle obscure mais déjà dans mon esprit tout se mélangeait.

La lumière brulait l'écran et provoquait des feux, les conséquences étaient incroyables. Un grand volcan, une coulée de lave et toujours la princesse prisonnière.
La lumière faisaient danser les poussières et les fumées de cigarettes traçaient des visages. Tout ceci était bien réel.
Une centaine de spectres sur l'écran venaient me distraire, moi et le reste du troupeau, qui accouraient autour d'un point d'eau.

Jamais je n'ai ressenti pareille expériences. Même des drogues comme le Yade, le thé que l'on fume dans les plaines berbères ou encore l'opium coupée en zestes de citron ne peuvent procurer un tel effet. C'est l'effet cinéma. Une fois que la salle s'éclairait de nouveau, nous marchions à la file indienne...même s'il n'y avait plus de flèches, nos esprits étaient encore coiffés de plumes.
Les trois lettres FIN qui d'ordinaire nous ramène sur terre en un éclair d'ombre n'avait pas fonctionné. Le "Abracadabra", le "Il était une fois" nous obligeaient à rester coincés sur une grande planète lunaire. Nous n'étions plus éléphants mais sélénites. Nous n'avions plus que notre costume gris, trois fois trop grand, pour espérer ressembler à Charlot.

Les queues dans les trompes, pachydermes rêveurs, nous rentrions comme encore guidés par le même destin commun. Il fallait regagner la savane et le vrai soleil qui, au fond, ne distrait pas autant que celle qui transperce la vitre de la cabine du projectionniste. Il fallait retrouver les autres sous une lourde chaleur froide, glaciale même, puisque le foyer restait et reste encore et toujours la salle de cinéma.

Je donnerai mes défenses en ivoire pour revoir, ne serait-ce qu'une seule fois, l'ombre de la main coupable sur le visage pâle et innocent de la femme apeurée. Revoir tomber Laurel et Hardy. Entendre un cheval galoper dans des grands espaces ou dans une route en zig zag comme le signe de Zorro.

Je troquerai mon costume gris, fait de peau comme de terre contre un melon et un par-dessus d'inspecteur pour retrouver ces fantaisies inédites.
Pour revoir ce documentaire sur les hommes qui m'avait tant plu.


FIN

mardi 15 février 2011

Il pleut tout le temps même au gros soleil

Il pleut tout le temps même au gros soleil.

Sous l'œil de la lune, dans la nuit la plus noire. Il pleut encore et toujours.
Alors, à l'assemblée des dieux, on se questionne; les débats sont nombreux, de plus en plus houleux.
Les orages s'abattent et creusent d'immense plaies sur la terre; de ces trous sortent des milliers de liquides verdâtres.

Les états du monde entier se rassemblent en des réunions immenses, pendant des jours...des jours qui semblent des années. Des heures aux airs d'ères.
Les casques bleus, les mains rouges sangs, se mobilisent afin d'extirper les enfants des trous.
Des trous gros comme mon poing, dans lesquels les hommes tombent sans arrêt.
Grands orateurs comme petits pleureurs viennent conter l'apocalypse aux troupeaux, les larmes du ciel viennent anticiper une fin du monde,
un sort que les dieux promettaient à ces humains faits des mains de Prométhée.

Tout en haut des vastes champs blancs qui dominent le monde; les dieux tentent d'arrêter l'inévitable. En franchissant les barrières de l'Eden, Jadis, dieu du temps
tente, en vain de faire machine arrière, invoquant les prières de l'an un.
Dieux comme diables, esclaves comme maîtres, tous frappés du sort de la nature animée.

Tout en bas, de la terre, un homme vêtu d'une cape, voit apparaître son spectre, son fantôme aux dimensions difformes.
Il est au courant que la terre se perce, il est au courant qu'il s'agit d'un drame irréversible et pourtant, depuis que son âme a quitté son corps; il se sent capable de voler au secours de Mère Terre.

"Pas d'oasis sans désert" dit-il, il est toujours temps d'arrêter le massacre, d'empêcher la contamination dramatique des éléments naturels.
Ici bas, tout se dérange, tout se transforme. Le monde s'avale de l'intérieur.

Pour notre héros, il est temps d'inventer d'autres planètes et de voler vers d'autres galaxies avant que le sol ne se dérobe sous ses pieds. Avant que le vide ne le happe en une inspiration mortelle. Terre est ennemi, Terre sème la mort alors qu'elle a, pendant des millénaires, tenté de faire pousser la vie. Voilà qu'aujourd'hui, elle ravale sa fierté comme sa salive et tout ce qui affiche un mouvement, une idée, une pensée et même un peu de poésie.

Pluie tueuse vient piquer les hommes et les femmes, enlise la fourmilière d'une grande épaisseur de miel assassin. C'est la mort, c'est la fin, et même si notre héros lutte, les dieux des cieux s'emparent du sujet et continue de se quereller sans remuer le petit doigt. Midas, en un dernier geste de désespoir, vient toucher de son doigt de géant, la petit terre en proie à des terreurs diurnes et nocturnes. Et le monde entier se transforme en or.

Il ne reste que statues, instant tanné, fresques et ornements solaires. Silence de cathédrale.

mercredi 2 février 2011

Les agaves

LES AGAVES

Le trésor mirifique, qui dit bulle...
l'agneau se défait du corset divin, qui dit bulle...
et tous bullent a l'unisson... et chantent en coeur les louanges de dieu...

Là ou on parc les animaux a la place des hommes, la ou les biches s'agrippent aux  visages avant le chant du coq...
là ou on ne choisit pas d'être mais plutôt d'absenter nos volontés...
les corps mutilés par les canifs,
les Khalifes aux langues rutilant, et ces monstres de désespoir qui cherchent leurs yeux dans leur regards, a jamais perdu...

Image de la poule dans le sillage de visages dans la foule, perdus perdus>...
alors a l'aide du pendule je cherche les débris d'âmes, pour trancher les brides des ânes battus...
à revers de flots certain chantent, certain craquent, et crache méthadone....pour un sous pire, dernier souffle...
je l'espère de ce triste empire, alors faute d'amour on abandonne nos doigts au vent, en cadeau d'a dieu...
pour ne plus serrer la main au diable, certains se rongent leurs droits...

Les billets mensonges, vétuste habits de feuilles investissant les veines du fou over doré, quand il déguste les pissenlits fleurissant au pied de l'arbre-pendu dont les racines extériorisent les peines du perpétuel condamné...

Les trois singes sont chefs...de cette  tribus de bachibouzouk toujours a l'affut de l'ultime razzia....

Les agaves  élixir du Keiser,  a l'ombre des  rosettes de feuilles aux  pointe acérée seringues aux bords épineux, potion de  Yucca glissant subrepticement au travers du sang, pour le râle finale de l'agar éternel,
qui déboussolé, dérivant vers le nord du nord... et ses banquises qui glacent les songes et annihile l'âme
humaine...
...digne d'admiration.

Buscador

BUSCADOR

Un soleil dort et je m'ombre les soupirs.
Volonté inflexible, se déploit.
Qu'ils entravent les chemins de la liberté mon inspiration vient des catacombes de l'ancienne Égypte des pharaons noirs retrouvant les lumières occultes dont l'homme statut de miel l'en avait privé.
Homme qui marche et ausculte les traces de ses pas dans le sol vierge, cherchant les caravelles voguant vers l'Inde, cherchant les plumes de sel dont l'alchimie céleste mène à la dissolution totale, un homme océan houlant vers les astres crevant les crêtes contre les grèves de  feu.

Homme cherchant l'écume des fauves dans les larmes des cratères bravant les carcels, de bulles de savon, homme cherchant les chevaux de bois dans l'écorce des songes, homme cherchant dans les renflements épineux charia de ronce, l'once d'un éspoir corps du christ que seul le sommeil de la raison pourrait divulguer, homme cherchant dans le grain de temps l'accumulation des éternités passé et a venir...

Homme cherchant dans l'âme agare les dignes fruits de l'agave, homme cherchant le salut dans le message astral des mouettes de plastique, homme cherchant le turban aveuglant les rétines retissantes à la froidure des cauchemars obscur, homme cherchant les rives où s'écoulent les métamorphoses des boucles sépias des femmes au corps de main,  homme cherchant l'épée des guerres  saintes et les haches de paix, qui se mêlant en d'étranges signaux de fumée disparates homme cherchant dans son oeille centre de l'univers, homme cherchant dans l'enclume échappée du nuage de rose, les bulles d'air indispensables,
au grand élan de confettis unicolore suspendu au plafond de la voix lactée, homme cherchant l'or des anges et l'art de l'âme, dans les larmes du sage, fuyant dans les recoins de l'insomnie du fou, homme cherchant l'abris des taupes et ses débris de désir, décrits dans l'apocalypse de st jean, homme cherchant dans le sourire simiesque les écroux d'un je, singeant le jeux des planètes, au delà du tout, homme cherchant la source des racines de l'arbre de vie, homme cherchant dans le courrant figé la griffe féline, soulageant le buffle du beuglement qui enflamme ses entrailles, homme cherchant les jarres d'opium et les sarbacanes d'un néant
imbibé de curare, homme cherchant le sol dans les cieux et ses lunes dans le cœur gersé, dont les innombrables crevasses, débordent de foudres bleu, homme cherchant la carne dans l' émoi du st esprit phallique, homme cherchant la chaire du démon, sur le trône du dit dieu, berger d'un cimetière d'élephant plume, homme cherchant l'hymen de l'ivoire dans l'héden des hirondelles ében, homme cherchant le grimoire  d'argile dans le miroir gigogne aux tiroirs infinis, homme cherchant l'ombre de l'aube des poules a pondre sur l'émail des ailes  du toucan rouge, homme cherchant l'ombre de la lune dans les lit latéritiques  de l'amazone, homme cherchant la valeur des mélopées du desert de pierre philosophique, homme cherchant les semences
des champs d'arc en ciel où les peintres imaginèrent la couleur  de la neige, ultime épitre de l'abandon d'un soi a abaddon, nous nue dans la nuit des lune rennaissant du sang, évanessence des cendres azur germant du centre de la recherche de l'amour de cyan, que l'ange de la  tempérance s'occupe a transvasé, dans le récipient de l'infini...

L'homme aux mille mots

L'homme aux mille mots                                        à Jack Kerouac

J'envisage un visage comme un paysage singulier qui varie selon le temps, le climat mais,
plus surprenant, l'humeur.
Des yeux myosotis ou marrons peuvent à eux seuls arracher la plume de mes mains et se badigeonner
d'encre délicieuse.
Figures de styles et rhétoriques ne masqueront en aucun cas les anges aux visages sales, que les mains tachées de sang s'empressent de recouvrir.
Un nez a mille parfums, comme une bouche a mille paroles. Toutes sont prononcées par la foudre en un éclair d'ombre. Elles sont la romance et le populaire. De l'argot à l'emphase comme brodées par des couturières, elles s'échappent des lèvres délicates.
elles retournent se pendre à nos lèvres ou aux branches du grande arbre à palabres.
Elles sont ses racines et ses fruits, qui poussent quand vient la pluie, qui tombent lorsque bien mûrs.
Agrippés aux branches, à l'aube, encore muettes. Elles écoutaient les sages du village, venant méditer; transcendanter leur condition sous le grand baobab à mots.
Elles tendaient l'oreille pour en apprendre plus sur le silence bavard afin d'en reproduire la symphonie.
Elles sont aujourd'hui, coincées entre votre langue et votre palais. Une phrase, belle comme la bête qui la fait succomber.
Sur le visage d'un homme, la bouche se perd sous une immense forêt de barbe. L'endroit est guère propice à la promenade joviale, elle est noire et fait peur au monde.
On s'y perd pour s'y retrouver. Ainsi, elle fabrique d'ignobles contes.
Autant de licornes à deux têtes que de bave de prince. Elle croît et se fortifie comme l'obscur ennemi de l'homme prenant mal aux fleurs.
Les sourires y creusent des lisières, parfois, les dents de sucres ayant bon appétit.
Aux oreilles, viennent les choux, comme aux cheveux les poux. Des poux de Bruxelles, des fous de Russie en l'épousant aussi.
Chuchotement, cris, poèmes et solos de trompette passent par l'oreille.
Écouter sans forcément donner son avis.
Entendre, en un mimétisme pour la vie.
Je trouve ça beau, un visage.
Le maquillage brume le jolie, masque le paysage d'une sève plastique. Les poupées sont des proies faciles pour les embaumeurs de macchabées.
Lorsque la pluie, armée de larmes, nappée de drame, tombe sans personne pour la rattraper.
Alors c'est tout un visage qui s'effondre. Les couleurs deviennent et s'éternisent dans une chute lente et douloureuse. Tremblement de terre, tremblement d'eau sur le beau visage céleste si agréable à contempler.
Fonte, coulée, effondrement.
Mais l'amour vaincra, on le sait.
elle plongera dans le Grand Styx afin de pêcher le sourire qui brûlait dans le cœur des joues, crépitait sur la langue.
Le feu, qui en tout temps, sécha les larmes acides.
L'immonde s'effondre et le visage renaît.

Aur

AUR

Les larmes chaudes provenant des nuages ont inondé le soleil et ont séchées par le même temps les ailes d'Icare....
Les larmes chaudes provenant du soleil ont inondés l'amazone, et ont séchées par le même temps les reflets aigre doux...

Des myriades de lunes dansent en cercle autour de l'astre majestueux, chantant des légendes aux verbes verts...
L'élu est le dieu offrant l'avoine et l'houblon, les voix lactées et l'oublie...
Quand resonnent les musettes dans les campagnes muettes...

Café blanc, et lait noir...métamorphose miraculeuse, embryon septentrionale...tagitsu harmonique,
pour la symbiose des symbioses, étincelle divine, poudre à canon clignotant sur la rétine tachée
le fœtus filtrant le sable du Nil, en quête de pépite astrale, dont les voyages intersidéraux l'ont conduit a la croute terrestre, 
mettant a jour les mines de l'inconnu... aux pouvoirs aurifères , il confectionne pour les siens les amulettes de l' alchimistes,
l'homme essentiel, l'homme précédant le tout, l'homme entité minimale, entouré des cercles solaires...
répétant calmement, "brujo" au silence...