mardi 12 avril 2011

Sommeil de Soleil

SOMMEIL DE SOLEIL

1.SOLEIL

Le grand œil bleu du soleil s'est ouvert sur moi,

comme une huître pourpre, libérant plumes et pétales aux relents épicés...

Arnaché sauvagement aux bras enragés d'un palétuvier encré dans sa mangrove,

Le coquillage chante en feux follets spasmodique, les délires hypnotiques d'un astre devenu fou.


2.OMBRE

Et voila qu'il me toise de son unique œil, au cristallin en camellia.

J'aperçois a mes pieds  mon ombre timoré, s'efforçant en vain de fuir le regard embrasé de l'astre jaune.


3.SOLEIL

La pupille liquide d'un œil huileux,

d'Un soleil de sommeil,

d'un mauve sommeil sans rêve,

d'un sommeil engourdis s'écoulant le long des routes usées d'un fleuve de cailloux.

4.OMBRE

Et toujours mon ombre prisonnière des mains du ciel, comme gelé sur le sol,

 d'un miroir aveugle.


5.SOLEIL

Vêtue, de son apparat cousu de ciel et de terre,

face a sa nudité percée , resplendissante,

 l'astre étend son cri,

 en une poignée d'épi de blé dont les ailes ont saveur d'or...

dans un lit d'orage amer,

s'endort

dans le sang bleu d'un l'océan invisible...


6.CLARTÉ D UNE AUBE OBSCURE

Dans la pâleur blanche des eaux mortes d'un puis sans fond

a la lueur d'un trou noir ébréché,

dans la stupeur d'un matin calme, s'écroulent les ombres dure...

 l'étoile s'étiole...

Un rêve au pays des insomniaques

Je rêve...je suis un ogre sans souvenirs,
Un somnambule hagard dénué de désirs,
J'offre aux milliards d'étoiles un cœur à bercer,
Planqué dans un tiroir, je l'ai délaissé.

Je plonge à l'ombre d'un arbre déraciné,
Dans l'air les cris s'envolent pour mieux raisonner,
J'observe les herbes folles, prairie des mirages,
J'implore ma nature morte d'y faire naufrage. 

Que Morphée m'emporte et me fasse glisser
Cruellement dans les draps d'éphialtès
Et peu m'importe si j'erre éveillé,
Bercé par l'imposture de ces caresses.
Écorche encore ce rêve sans pitié.

Aux pays exténués,
Les rêves sont des déviances,
Les yeux sont cernés
De cicatrices d'accoutumance,
Les regards blessés
Grise l'indifférence
Les lèvres vexés
Sont reines d'intolérances     

A une italienne

Je naquis fils de la pluie,
Citoyen imbécile d'une brume électrique,
Nous buvions le sublime, l'arrogance de nos nuits,
De nos reins transpirait une fureur éclectique.

Ainsi vont et puis viennent
Dans un infinis combat de hanche,
Par une lutte vile et malsaine,
Les murs s'effritent, s'écroulent...une avalanche

A cette femme imperceptible,
En cage son cœur fut susceptible,
Mon cœur est lent et monotone,
Son corps habile habille mon automne.

Elle, dans son doux manteau d'hiver,
Un bain de glace de blanches sueurs,
Brulant dans cette douce misère,
Je caresse le vent venu d'ailleurs.

"Mais réchauffe moi" me dit-elle,
"J'ai froid d'être si loin de toi",
Tout en titubant de ma tourelle,
Je la fit trembler de surcroit.

Il n'y a de feu que pou cette flamme,
Celle qui parcoure son échine,
Dans un frisson glisse la lame,
Suis-je sans odeurs, elle...sans épines?

Adieu sublime italienne,
Je repars vers les pluies d'autrefois,
Vers leur musiques qui furent mienne
lorsqu'elles se brisaient sur mon toit.

vendredi 8 avril 2011

GALERIE TU ELLE

GALERIE  TU ELLE


DERNIÈRE ÉTREINTE


J ' ai serré la mort en mon  cœur, en un essaim d'abeilles avorté... aux alvéoles creuses où seul se font  entendre

les bourdonnements du silence  d'un lendemain... amant tuberculeux,

Car c'est au point présent,

que nous jouirons des parfums de l'ambroisie, et crèveront moi et moi,

aux portes du mensonge,

Nous mourrons pour tout, et pourquoi pas de soif,

noyé dans un verre de vinaigre...

a broyer des étoiles dans l'obscurité , a mâcher des astres et concasser des galaxies au moyen des canines et molaires...

pour qu' enfin  jaillissent, de ma langue amputée les lettres D E R N I E R E E T R E I N T E

FEU EN CAGE

Que se taisent les flammes !

Celles d'Ulysse l'hypocondriaque,

Qu'en encre de rêve, s'évaporent les sèves de l'aubier de connaissance,

Laissez moi porter mes songes, messages d'une mésange aveugle au delà du plafond céleste,

jusqu'à percuter les lumières témoins du passé de la vie.

ô caveau, de l'univers où carillonnent les astres embaumés, dans la fragrance du grand Boucan.

Pardonnez moi, temps révolu agrippé aux mamalles crucifiés enchâssement de saisons uniformes,

Le vent souffle sur les girouettes du temps, la trotteuse s'est arrêté le temps qui passe s'en est allé...


Que ce premier instant volcanique, reste le dernier: jusqu'à l'éternité...

Dans le fracas féroce, le vent souffle sur les girouettes du temps, la trotteuse s'est arrêté

le temps qui passe s'en est allé...


MON ŒIL DE MONDE


Mon œil de droite est un soleil, a l'inverse mon œil de gauche est une planète azur.

et parfois la nuit mon cil ciel s'ouvre en une immense fleur de rose blanche.


PORTRAIT DE DIABLE

J'ai vu le diable. En un éclair d'ombre. Il s'est vite dérobé.

J'ai le souvenir de ses yeux bleus, de ses paumes roses et de ses cheveux blonds.

Je garde en mémoire le son de ses hilarités, sa petite jupe éfilé et la taille de ses couettes.

La douceur de ses petites mains et son beau petit sourire qui plisse ses joues rosâtres me restent en tête.

J'ai vu le diable et je m'en rappellerai toute ma vie.

CRAC

Je regarde la liberté à travers une fente dans le béton.

Elle semble vaste et mystérieuse, j'attends que le mur se fissure,

et gratte, jour après jour, du bout de mes ongles sales en espérant étreindre dame freedom. Dame frivole jaillissant d'un minuscule trou.

gratte gratte gratte pour que le mur craque.

PIANO

klin pling  gliiingg ting iling plin plin pling pliiii pliii triitiinnggg...

NOUS  ENFANTS PERDUS.


Laissez moi éveillé les ombres,



Au royaume imaginaire je bâtirai des forteresses en bulle de savon, et des murailles en croute et mie de pain.

Aux pleurs des montagnes fertiles, gonfleront les muscles endolories de Gaïa la maudite,

balayé en chevelure furtive au rythme  infernale; des  tribulation d'un cheptel de  cumulus lépreux,


Sur l'Amazone  entravée,

je  recueillerai en surface, au creux de mes mains, les perles ocre d'un soleil en crue.



Je suis verre brisé d'une cascade de cristal, cendres noir d'une fontaine de  jouvence.

Dans un sommeil au parfum d'ammoniaque,

a califourchon sur  les Madrépores impériaux;

 paré de  dentelles d'agate,

 fleurit de coquelicot,

a la lueur du tison ornant la nuque effarouchée de la lune,

là où  bouillonnent  les grands soleils,

je naviguerait féroce,

sur l'ombre amoureuse d'un océan d'hirondelle...


EN ATTENDANT


Sur l'équilibre lombaire de ma fleure tombale...je danse pour les pluies d'or.

Sans jamais chuter au précipice, j'y distille les heures perdues d'une vie en courbature,

et ce chant de pollen s'envole en  pistil et étamines,  parure vertébrales courtisant les arcanes du Sacrum.

Vague lumineuse s'épanouissant sous l'embrun stellaire...

Dernier baiser d'une paupière enluminé, qui est incandescence épuisée,

 apostrophant l'éternité dans un dernier râle marin.

Mais déjà  sur les trottoirs de masques miroirs,

danse mon âme,

 monceau d'écume qui se pavane arrogante sur le cœur défroqué,

 d'une mygale aveugle.

Dans la rafale des mouches esclaves d'un baobab carnivore, le sang catastrophé,

 rouillé aux clous du christ,

 perla d'un ciel de radium,

aux nuages pétrole,

et au soleil de limon.



L' ÉTOILE ÉMUE


Étoile meublé, des près de blé où se récoltent les hérissons cornus en flammes de sang,

Poitrine hanté, des égouts a l'abandon...

Toi, à l'haleine d'éther, qui éclaircit en trouée d'ouate,

qui féconde les volières herbeuse d'un oreiller orphelin de rêves...

Toi, étreinte des enclumes, qui tressaillent et qui chantent les frénésies baroque d'un opéra cyclone.

Plus nue, toujours plus nue...


Sache,

Que toutes les ombres qui te dévêtent, ont dans la pierre inscrite les voyelles innocentes des amours inviolé.

car c'est apanage des diables,

partition de rires hystériques,

coups de canif baisant les poumons chaud d'une aurore en écharde de mica,

et ricanement d'une mer avide, dévorant les horizons penaud.



Cette mosaïque est  voyage a corps perdu

d'un musicien fou qui a depuis longtemps cédé,

a la fièvre cristal,

jeudi 7 avril 2011

Innomable

INNOMABLE

Entendez moi clairement,

voici que s'ourlent a vos tympans,

 mes mots retrouvé;

Ces bribes de Graal, rebroussant jusqu'à la source  de l'Archéron,

 qui sont pogrom des nuits de cristal, palette d'un ange aveugle.

S'amourachant des exhalations  d'un astre rachitique, dans ce pays de pénis ,

 habillé d'abeille, fourrageant  aux portes borgnes du carillon de la liberté...




A travers  les champs élysées, pavé des joies monotones, marchent les lugubres souverain d'une ère avortée.

Vos héros pathétiques  ainsi que leurs ombres défriser avancent aux plaines de l'oubli...

Tel le rêve inachevé d'un agneau d'ouate et d'Éther, gisant souverain sous les lunes sarcophage de Sodome..

De l'astre jaunâtre s'écoulent les mers rouge ou s'ébattent le veau d'or et le buisson ardent  d'un passé amnistié.



Immolons nos fils, aux ombres étincellantes tel l'airain poli...crevons, ensemble en un ultime souffle de braise!

Crevons puisqu'il le faut,  d'autres vies nous attendent...

Crevons mes frères,  la gueule béante recrachant les ultimes pépites d'un volcan étouffé,

C'est le vent des astres qui proclame le retour de l'inquisition des cœurs, le prodige se mue déjà en vous, ne voyez vous point sa ferveur?

Offrez vous  en autodafé de basiliques , en bucher de cathédrales , en hystérie de prières et sacrosaint salvateur,  offrez vous au vent tant qu'il en est encore temps...

Bouleversons nos sentiers, et le cœur a nue nous nous offrirons en holocauste a l'échelle de Jacob...

Affermie a la cime des montagnes de verres, traquant le loups libre des temps messianiques,.

alors seulement, a l'enseigne de vos âmes agardes, vous saurez,

Se profilera en lambeau de songe, d'entre le  glaive et le trébuchet,

 un autel de coeur et de plume,

 MON NOM Y RÈGNERA.

SOIN - SOIN

SOIN-SOIN

Cette seringue crie, n'entendez vous pas?

enfourché de serpents, n'en déplaise a Hermès...mon caducée poison.

et violence et orage et asclépiades...qui crient qui crient...

A mesure des démesures, pas a pas...le poison s'immisce, petit, petit...

Alors tout doucement, pistons et poulies s'activent  et roule la rance substance du poison des marais...


Enlisement vaseux qui précipite, le souffle spasmodique de la bête a l'agonie...

S'enroulant subrepticement, le mal gonfle dans la cage thoracique de l' oiseau aphone...


Car morte et livide est la faune,

et les pâles serpents foisonnent et sifflent en hoquet les mélopées funèbre d'un corps enlacé aux marécages aride...

Moi qui souple, bêle mon bonheur a la brume perfide, soufflant au cloaque d'un cœur évasif...


Défiant le harpon féroce des boucaniers errant d'océans en océan, de terre érodée en terre de repos.


Mais l'écume porte a moi l'arsenic indolent, des fresques corrosives, breuvage laiteux des mangroves apathiques...



Frissonnant aux entrailles, mourant  sur les rives, la grande ciguë balafre l'âme, du mancenillier vénéneux ...


Liquide, s'en vont assassines...

les larmes rouge d'un fleuve au tempo maléfique, des siguines siguines.

CONTRE BASSE DE CIEL, HARPE DE CANDÉLABRE, ET LYRE PLEURANT ORPHÉE ...

En ce soir aux odeurs de cendres et d'encens,

le ciel se découpait en losange, amusant les enfant de ses arlequinades...

et les sons se muaient comme  autant de couleurs, d'une symphonie baroque,

œuvre d'une main divine  coulissant, dansant et épinglant  les cordes d'un arc en ciel onirique.

Les croassement du vide m'assaillirent, moi assis sous mon arbre effeuillé,

marchant sur le chemin de nappe blanche s'enfonçant dans la mer.

mardi 5 avril 2011

Amor la vie

Amor la vie!


....il faut vivre la mort pour aimer à vie...

Écrire est un vain mot, peau aime un langage lumineux,

j'aimerais écrire plus fort, plier la langue houleuse en celle fourchue d'un serpent tentateur,

 mais il existe des choses qui ne se disent qu'en des langues étrangères...

et de ces choses, qui ne se disent qu'en parler emprunté....

de ces choses, il en est une que j'aime par dessus tout...

A mort, qui pour une fois a valeur de Vie...

Dansons

DANSONS

Dans l'océan assoiffé, ou s'accouple le berceau et le tombeau, j'exige!

En cadence s'animent les roues a aube d'un fleuve d'errance,

l'homme anacosmique,espalier prosaïque condamné  au brulis.

transmué en ce qu'assombris l'ambre éternel,

cette terre, océan de Larimar, où naissent les idylles de l'Iliade

Cette seconde millénaire, où l'être s'établit sous l'écorce vivante, quand il ne s'agit plus de croire mais de comprendre.

C'est ce cœur et ce souffle, qui s'entrechoquent au chancre mou des orages orange de ma solitude

entre autres misères,

Le fourreau des fourches du diable est celui que revêt mon squelette ciselé de calcaire,

en flèche d'étoile chancelant aux coraux nébuleux.

Seule a la table d'Hermès l'estomac gavé d'émeraude

je sus  les folies, je sus que  ma tour de Babel s'élancerait d'entre les ciels!

et m'adressant au vent, j'entendis mes lèvres remué, ma langue articulé...

"puisses tu  être capable de te connaître tout en comprenant le monde "...


Existe il un nombre fini aux dimensions infinies ?


S'amassant au vent

et me dispersant,

sous le ruisseau maigre, d'un  vide perforé.

Je me suis glissé entre les bras élancés d'une brume de cristal...

Dans ces songes, ou le fleuve sourd des dorures d'une âme engourdie,

Car il arrive que les portes se changent en cage, alors je fais vent de tout être...

ne me cherchez plus, ni dans le grain infime, ni dans l'ivraie mensonge...

J'ai disparu.

Centaure

Senteur de centaures sans tords,
qui s'entortillent aux stores.

Cents centaures s'enterrent,
sans tardé à se taire.

Centaure s'étire sans sentir
son corps statue de cire.

C'est trop tôt encore -
Or, c'est trop tard, Centaure.

lundi 4 avril 2011

Et si

ET SI


Et si les nuits sans étoiles,

Par tant de mauvais temps, je m'interroge encore,  puis je d'avantage être mer miroir  des éclats de la nuit,

et si les nuits sans étoiles,

et si l'ennui des étoiles,


et si...et si, mon cœur apprenti, goélette  arpentant les voix dur de la connaissance,

 saisissant... oui, peut être le silbo des Gomeros,


harmonisant désir de phantasia,

"et si",

et si mon coeur hissé, figure de proue d'une caravelle aux voiles tissé dans l'esprit des colombes,

et si mon coeur scié s'était métamorphosé???


Regardant le monde défilé au reflet de mon iris cristalline...en un carrousel précipité jusqu'au sinistre Mississippi

où s'engloutissent les clarines muettes d'Isis; éclaboussé, toujours éclaboussé d'étoiles magmatique.

Je suis la plume à vivre, dont les rémiges ferreuse se "fractalisent" le long des baccara abandonnés.


Aux horloges de mon réveil, je patiente cherchant l'ordre du mécanisme a tout faire,

cherchant aux recoins abyssaux, le point des centres unique.

Aux horizons perdus, jaillissent les nervures en serrure harmonique, qui pénétré du remous,

va et vient qui s'envole et réverbère...les lueurs chlorophylles,

incandescences des âmes égarées,  clouastre  attenant aux Portes grandiose, fulgurance d'un nouveau présent.


LES aubes écarlates éteignent en Ouate, les âmes macérées par la clameur éthéré des océans pacifique,

Brulez! les perles rouges Roucou de mes jugulaires tranchées,

s'épanchant au cadavre des flammes dansante d'un essaim de luciole arc en ciel rubescent,

mais qui  sans cesse ramène, dans les déserts abris de chimères

                               dans le pédon sacré,


et puisqu'il en est ainsi, appelez moi  silence...anophèle suceur, présent au juchoir berceau des éclipses,

je suis cracheur des méduses de forlonge,

                             
            je suis buisson ardent. 

samedi 2 avril 2011

la flore majestueuse (AVERTISSEMENT aux poètes inconscient, aux âmes innocentes...)

LA FLORE MAJESTUEUSE



Quiconque, parmi les Immortels,

sans couvert de la brume...


Quiconque dansant sous les nuages,

sous couvert de la plume...


Et quiconque étrive ses rêves a ceux du soleil et de la lune...


Doit être préparer...

Car il s'expose, aux sorts fougueux d'un univers cérébrale s'exfoliant au rythme des astres...

Car il s'expose , a la clarté d'un éclair sur lequel en ronde s'étiole les muscles rougis d'une étoile rugissante!


et, Quiconque ne se méfie pas du chant des conques fertile,

car protéger par le sceau de l'incommensurable,



et, Quiconque portant sa foi en un fardeau de poussière précipité du paradis,*

car envouter par le murmure des trompettes de l'apocalypse,



Doit être préparer,


Car il s'en va au delà de l'abrupte, du miraculeux, et de l'oubli....

Car il EST au de la de l'éveil des plages au sables nacré, des forêts  lumière des blés,

Il est mollusque sans carapace...

il est le danger triomphant, et la proie cordial s'offrant au lion d'argile,

il est  la cicatrice poummoneuse offrant son dernier souffle a la caresse des Alizés...



Il ignore les  souillures qui  seront étriller à la serpe, purifier par l' ambroisie, 

 onction divine sarclant  les prés d'un olympe enneigé.

Les peines d'Atlas n'ont point leur place en lui, Lui

 qui accepte l'arcane, qui n'est pas  fardeau...mais  cage aux  barreaux rayons de soleil...

Le flûteau encagé, a l'ombre des galaxies gisant sous les soleils  d'ouate, est un enfant sans passé a la vieillesse impossible,

séraphin fleurant la rose, fuyant le sol "enfourmillié" indigne de ses sabots ailés,

 est Pégase chevauchant Bellérophon...

Son âme  est métissage de l'éther et du nuage indicible...


Et dans le vol d'un ange invisible  vous apercevrez pour l'éternité ses forêts d'arc en ciel,

Car l'immortel  est renoncement au monde, car l'immortel est présence évasive,car l'immortel est foison de sève

et épanouissement dans

l'écorce d'un tronc au centre impossible.

Besoin d'Absolu

BESOIN D ABSOLU


1.?

La question fût posé...

Existes tu flamme d'or? Naissant où les fleuves asséché de l'espérance coulent a flot...

évaporant les sources taries des colères vénéneuse...



2.NOIR, BLANC, et LUMINEUX...

Quelle mesure pour l'homme "Anacosmique", celui qui  enlumine les cases du damier noir et blanc.



3.PI

Je m'en vais réveiller les rêves,

Ces songes au gabarit de galaxie, naissant au microcosme boréal et s'en allant selon la course du soleil disparaitre

par de la l'horizon, au macrocosme des nuits étoilées...



4.SARCOPHAGE

Dans une île éléphantine... sur la stèle de la famine...la où gisait le besoin de l'absolue,

Dans l'élytre d'un scarabée aux reflets s'irisant sur la face paisible d'un sphinx fragile ,

révélant les balafres triomphante du tombeau des réponses,  corbeau d'assurance "cataphracté",

lui oiseau fleurissant...



5.EN SILENCE

ô nuit de silence, que seul ose perturbé la berceuse  des Solandres...

soliste trompettiste, libérant les  losanges corrosif d'une partition improvisée a la faveur de l'obscurité...

Fleur de femme attelé au berceau des nuits éveillées...



6.Au delà


Il fallait ouvrir le masque des transformations Nuxalk, découvrir l'animal...

Que les ineffables voyage,  delirium tremens ramènent aux sillons de l'opium...

La vie est alors songe succédané, se muant en  queue fluorescente d'un opossum..

Le bois dur de l'acacia recouvre les cordillères oubliées,

Derrière les tentures de damas, par delà les motifs, textures, et textiles...

La vie se fait bagnard acagnardé a la liberté...



7.Le rêve de l'émeu

Je me suis éloigné...

De mes cathédrales éclaboussé  par les lumières argile, du Candélabre d'un soleil déboussolé...

Qui est torchère d'un enfer amer,et  calligramme de mauvaises intentions...

Ici..

Enchevêtrement,

de rosaces et astres calendrique

Qui sont plume fleurit d'un océan effeuillé.


La bas...

Enchâssement,

de Tsikuri Huichol   d'un cosmos de quinconce, espalier d'une conscience se réverbérant a l'infini...



Le regard perdu, m'éclipsant a l'orient, l'œil en rêve...

j'y ai vu le soleil pourrir,

j'y ai vu le soleil sourire...

Que la paix meurt ! [Premier Chant]

Que la paix meurt !

De la boite de Pandore s'échappent les maux d'Ivan et les mots divins. La peur n'est qu'un moindre mal, chaque argile est un moule laissant la trace de l'immondie.
D'une voix céleste et porteuse d'âme, le grand dieu des terres et des sept mers s'élance dans un discours honorable. Il décrit avec habilité la punition et le jugement des hommes, qui ont rompu la confiance des souverains. Pauvres mortels, riches cortèges.
Les funérailles d'Icare sont un préambule à la semence mortifère.
Les hommes sont condamnés. Ils n'ont que la guillotine en tête. Les pensées viennent et fuient comme les saisons du globe. Avec toutes les raisons du monde, personne ne pourra jamais les défendre.

Que la haine s'enracine et que de ces racines naisse un arbre dont les fruits sont rouges sangs !

Les braises que Prométhée a volé se répandent un peu partout sous les pieds humains. Les complaintes attirent la foudre et la colère des dieux !

Escampette sans poudre, la cible sans archer est toute trouvée. Je ne saurais décrire la diablerie de l'orage qui se prépare, n'ayant jamais vu chose aussi laide et sévère.

En Guerre

EN GUERRE

Je pars en guerre pour mille ans.

j' y vivrai en des lieux indéterminés,

A chaque  lit de fer,  son propre songe métallique,

et je sais que j'en reviendrai, non que j'en deviendrai, des  pans entiers...

d'éternité,

les rétines calciné, pleurant mes océans sublimé...

Un cerveaux aux langues fraiches,  baveuse d' océan de révolte...

Cheminant du fleuve a l'océan...du fleuve a l'océan...

j'y dresserai, les aubes dispersées en giclées lactées, de mes atomes galactiques !

Car la lumière est une ombre pour l'aveugle.

car après tout l'impossible a  mesuré ne saurait être mesuré que par

 l' immesurable...


car en cette guerre le temps n'existe pas, car en cette guerre j'incarnerai

 "les lois de la grande connaissance"*.

Chant de grâce des prêtres oubliés, mangeoire des âmes malhabile...

Je t'évoque, illimité...dans la racine des montagnes sacrées...

je t'évoque, toi qui emprisonné aux entrelacs des lignes de mes  mains,

est toujours,

 déjà loin...