mercredi 30 mars 2011

Géométrie de la liberté

GÉOMÉTRIE DE LA LIBERTÉ,


1.QUADRILATÈRE(   I TEGO  ARCANA  DEI)

Le vouloir glisse,

Dans la tourbe lancinante de mes soleils éclaté!

Chair déchiré de Messaline luisant sous le soleil aluminium,  du Mescalero sans épices entravé par les vents du "savoir".

ô  cœur hennissant! forger dans la fragrance vanillées de mes îles effondrées.

fécondé de manioc, masa et cassave...délivrant l'élixir divin éveillant l'être a l'impermanence,

Mais persiste, mai résiste, ce quelque chose d'insidieux, de venimeux, tentant vainement de maintenir en moi

l'équilibre des pavés black,

quadrilatère engoncer dans l'enfer intemporel,  mixture de goudron et d'argile ...

Transparence, transparence....

Je marche dans tes pas assurés, fulgurance d'une luciole ubiquiste...

Transparence des ombres mortes, reflet invisible d'un ange argile

qui sera la clé,la serrure et la porte d'une nouvelle liberté.


2.TRIANGLE SACRÉ ET CERCLE CONCENTRIQUE("ET IN ARCADIA EGO")

Le vouloir glisse,

Dans le pollen rubescent, naissant à la face écarlate d'un soleil grenadine!

Évocation des noms oubliés de la table de Calimaque; marches funèbre des bergers allant a l'encontre des parques assassine.

De l'aurore sibylline de l'Arcadie  jusqu'à' a la brunante or et sang  du mont Parrhasius ,

Là où Naja s'annihile aux pyramides de Chéops, au delta rayonnant d'Euclide...

J'élèverai les obélisques enfouis sous les hectares de sable de mes eaux mortes!

Dans le tremblement vigoureux des cathédrales invisible...

Dans l'effusion des mutations fondamentales où s'effleure le  corps nu des innombrables torrents inapprivoisé.

Surgira le souvenir du semis d'étoile originel, sous le sabot fourchu du dieu Pan...

Dévoilant le bouillon où dansent les astres naissant dans l'hymen, le berceau et le tombeau...

ô, Triangle en dieu circonscrit, en cercle de vouloir, en circularité de liberté.




3. CROIX ( REGINA A DEI ACTO)

Le vouloir glisse,

Dans l'union impérieuse de mes soleils vénéneux!

Sable en coulis périssable, né du tamis malfinis d'une croix celtique, qui aux plaines s'enracinent, sous l'arcane de l'Alphée.

Si j'eusse émis le souhait hâtif, des harmonies noueuses, et si prompt fût il...

si j'eusse aspiré au repos, comme l'espère tout récif corallien ,

Mais jamais tel requête n'aurait pu me préparer...

Au fougueux état de grâce, de l'allègre espoir de l'escargot effarouché, figure éphémère d'une carapace empanachée...

Depuis lors, je cherche dans l'errance la ligne de l'ante méridien perdue, perdue...

Car j'avance en mosaïque, en agrégat...dispersant les pierres éparses du V.I.T.R.I.O.L.

en ligature de ciel et de terre, en monstre de temps et créature d'espace...en dieu a re-constitué,


ô  gisement de nombres, delta  des angles aqueux, enseigne moi l'équerre et le compas...

Moi l'être holistique né de l'orgie numérique, dont l'iris  enchaîné au scintillement des escarboucles monté du diamant

unique, qui est pomme d'un arbre de connaissance, et diadème de la REINE du Castel.


Depuis des ères surnuméraires, je m'abreuve aux amphores de café blanc,

L'oreille accroché a l'écho du chorus, des hallali d'un panthéon géométriques;

Anônant les schémas de la  braise invisible;

Modélisant ma face de Vitruve, flairant la croissance des lettres arythmiques...

Mais toujours s'évapore, en charbon de lait,  en nuage évasif, l'ombre de l'ombre dans les voutes synclinales

 des cathédrales de mon corps endormis.


C'est dans le fleuve de l'amazone, maquillé en conquistador,  a l'encontre d'un eldorado mathématique

dans l' entraille fractale, dans l'once protectrice de l'émerveillable,

c'est là qu'a jaillit a mon œil et a mon  esprit le gisement éternel du nombre aurifère...

Et c'est tout un monde horrifié qui s'écoula le long de la plaie chantante de mon âme profane;

révélant mon double fleurit aux tours du silence,

Fleurtant  au tropique sanglant,

Moi géomètre, moi arpenteur du nombre libéré.


4. PENTACLE ( TANGO ARCAM  DEI  IESU )

Le vouloir glisse,

Dans le tombeau enluminé de mon soleil réveillé!

Où  les  miroirs renversées des allées de mes minuits, réfléchissent  les zénith déformé de mon ombre autonome...

je sais, l'héritage des couchés de soleil, qui n'est autre qu'une lumière noire.

je sais, les soleils immenses, roulant vers les aubes croulantes, s'évasant aux tourbières  oubliées,  d'un astre d'automne...

Ici les lunes, mobiles phosphorescent, miroitent le sourire d'un enfant automate.

Car c'est dans la chair avarié  d'un ultime  trompe l'esprit, charogne enrobé dans l'ambre, de me rêves avorté,

que se cachait la chrysalide d'une  ère révolue, tombeau baroque où s'affirme la genèse, où s'imprime l'empreinte des dieux.

Le masque mortuaire est un triste miroir, d'où le truchement de la lumière se démultiplie en d'innombrables pétales de

lotus , st suaire  essence du cristal de neige.

Cherchant l' achèvement dans les catacombes symétriques d'un embaumement tellurique, d'un ondoiement convulsif.

Le firmament, tombeau étoilé...arène où le pugilat des astres androgyne n'est que connaissance spirituelle...

ô cataplasme incandescent, fontaine des argiles verte qui fomente les symbioses chlorophylliennes...

...cataplasme incandescent source du commencement, as de pentacle affliction hurlante d'un chaos éternel.

 s'épanouissant sur les cinq  plaies du Christ, révélant les  lumières astrale,

Au terme d'une marcescence inéluctable, dans l'enchevêtrement des nervures gorgées du rien, au prolongement

du pétiole dans le limbe foliaire, mes racines s'illuminèrent dans une transe ultime,

invitant a la foliaison de toutes les libertés.



5.POINT( TEGO  ARCA  INDIAE)


Le vouloir s'érige dans les champs de fleur  d'un soleil de bleu vêtu,

Toi hôte ailé, délivré du rythme des saisons, toi chant harmonieux issus de l'évent d'un Rorqual boréal...

Sous l'emprise d'un sortilège vaudou  changeant l'albatros en lys, et le lys en une lune enceinte d'un nouveau rêve,

-illusion voué a s'anéantir au travers des spirales d'Archimède- ,

j'entre en relation avec La Totalité!

Effleurant   l'azur, jonché sur les ailes blanche d'un corbeau noir,

Éprouvant la résistance des pensées hermaphrodite, des solitudes d'une  fleur de lys  blanche,

Alors, réincarné en cette blancheur d'ouate, lumière éblouissante  ensevelissant le premier  grain de pollen...

Car la forêt des hommes est  accumulation de grains de pollen, et l'ultime grain de pollen est une fleur de lys impensable...

Je suis l'origine de toute chose, architecture d'un être en devenir, alma  imaginant le reflet des ombres.

Démunis du compas et de l'équerre, sur les rives du lac Tana ...

assis sous l'Arche en Ethiopie, m'abreuvant aux sources sacrées,  menant les Tables de la Loi,

dans l'instant où l'on peut savoir ce que l'on a toujours su...

 Départ vers l'incessante multiplicité, endroit où l'esprit n'est qu'un courant d'air, où l'âme peut s'en retourner

au grain de pollen.

Dans l'écorce écailleuse d'un crocodile doré, j'ai sus plier le tronc amère d'un peuplier souvenir des peuple d'hier...

Épiant l'aube dévoreuse des lunes de mes espoirs nocturne,

En me rectifiant j'ai trouvé la pierre de l'œuvre,  Sur un sceptre d'améthyste j'ai  bâtît mon église,

sans repère l'âme triste, cacher dans l'écorce d'un présent éternel...

Enfouissant la pierre des alchimistes...monolithe couleur ombre dur,

dans lequel s'est insinué l'œil et l'esprit du "je".


Aujourd'hui j'élève des cathédrales aux clochers hybrides, telluriques et aquatiques...

 songes nappé d'écailles cosmoïdes, au plumage tapis d'obscurité...

je m'enfonce dans le vide, dans la faille abyssale du chas d'une 'aiguille d'argile; qu'un jour dieu utilisa,

pour suturer les harmonies d'un chaos en expansion, textiles infinis dans lequel le patron originel est dissimulé...

Sur le dernière face de mon dé a coudre,  j'ai déposer la peur première...et me suis évader,

le long d'un métier a tisser,

illimité...


D'un cœur vraiment rouge,

Je suis la plante à "croitre", l'œil à "émerveillement", le cœur à "mystique"...la substance d'un cri à Libéré...

lundi 28 mars 2011

En forme de Carcel et en forme de Ciel

EN FORME DE CARCEL ET EN FORME DE CIEL.

1.EN FORME DE SOUFFLE

Rémige castratrice d'un amour étranger...refuse le souffle des jours sans danger...

La flèche des ciels  s'occupant  a lécher le lait suppurant du sein lépreux d'une mère assassine...

vertige, au cœur au souffle ardent...

vestige holistique, d'un être paralytique...



2.EN FORME D'INCONNU

Parqué moi loin de tout, sans amarre...sans voile...

En Atlantide, en Vésuve...en îlot abandonné...en intérieur sans cloison..

S'il le doit, dansera squelette, épuisera en moi les mines hypothétiques d'un avenir voué au passé...

La lumière ne doit s'éteindre, le faisceau invisible seul s'étend, et s'évapore par delà l'inconnu...



3. EN FORME DE MOI

A moi,  je suis....

A enfreindre les aubes de cristal,

 A  céder au bucolique îlot d'ivresse, le dard attardé est condamné..

A y laisser la plume de ses écrits,

"elle" dispersé dans les giclées féroce d'un homme a cran d'une âme ancré au port des fleurs aveugles sombrant

 dans l'ambre protectrice, douceur des ombres de l'oubli.

Le vouloir que je suis, se soumet a l''emprise d'une prison emprisonnée...porteuse des croix d'un christ analphabète!


4.EN FORME DE NÉGATION

Et la bouche, où s' engloutis tout les morts de nos rivières, cette fissure  où échoue  cet espoir manouche...

et l'allure d'un œil borgne, lorgnant aux méandres  les rancœurs d'un enfer sans déclin.

Changeons, tant de rêves sont a changer... allons au vallées, aux villages sans pitié...l'homme est en proie au silence...

Non, l'homme est en proie au silence...le tien, le tien...silence de poitrine, silence encordé...

seul silence fine pellicule de solitude, seul silence des gouffres, seul magie des fientes incandescentes...

Mais s'écorche l'écorce du mensonge...moi chiffre indicible d'une géométrie automatique, JE DIS. et répète le mensonge

quand jour est mensonge, quand s'étiole au crépuscule la véritable vérité...



5.EN FORME DE MUTINERIE

Que  s'insurge le cérébrale sucrée,aux  minauderies douce amer qui ne me destine qu'aux épices acide

d'un cachot sans échafaud, carcel au triomphe péremptoire...

le sang me glace, la veine insécable s'ébat radieusement dans mon corps traître, constellation théâtrale

 de fragments étrangers...


6. EN FORME DE LÂCHER PRISE

Laisser courir, dériver...sans s'effondrer...être le pain qui vient a manquer...

être arbre de vie, dont l'unique pomme serait pour tous...

A la racine, les ronces venimeuse craignent de ne pouvoir étreindre le vide apparent,

A la racine, j'ampute les viscères avariés d'un millier d'enfer qui me sont destiné.

Frénésie hystérique d'un cadran solaire orphelin, végétal condamné a quémander le sanglot de suie d'une chandelle éternelle.


Je suis la plante à "croitre", l'œil à "émerveillement", le cœur à "mystique"...la substance du cri.

mercredi 23 mars 2011

Bombardons !

Bombardons !

Bombardons les innocents pour voir le sang couler !
Souillons les sols de nos vices ! Mélangeons, je nous en prie, la terre et le sperme en une potion d'Amonium... Que les enclumes réduisent le monde à néant, que les âmes se noircissent, que les drapeaux reposent en berne !

Bombardons nos propres corps pour le plaisir de la guerre !
Qu'ils s'étalent à perte de vue, les champs de batailles et de ruines. Que la mort sème des graines de vie.

Jamais nous ne pourrons trouver la paix, rien ne sert de creuser si ce n'est pour enterrer des corps...
Les sourires ne sont que tristesse déguisée, les rires sont des silences qui tuent. J'interromps alors tout signe de vie en abaissant mon bâton pour donner l'ordre du lancée d'obus.

Pirate à la jambe de bois d'ébène. Capitaine au bateau blindé. Maître aux élèves en uniformes militaires.
Je suis seul mais universel.

Chers camarades,

Bombardons nous !

mardi 22 mars 2011

L'urine noire

L'URINE NOIRE

L' urine noire des fontaines en cristal, se répand miraculeusement, dans l'air aurifère de cette après midi enluminé...
Le fil de l' air dont la racine siffle au fond des océans, une mélopée dont les arpèges gutturaux sont autant de cris silencieux...
Mélodie dont la source est vibration d'un homme au cœur équarri,
Balayant de sa face tournesol le fond de l'air chaud, et l'immémorial sol de pissenlit sans racine...
Danse rustique, roue des amoureux, paon d'azur fustigeant la lune ensoleillée...
Jadis ange de pierre déchu, aujourd'hui fer de lance chu des alizés doré...
Voyez vous le fil doré?, fil de l'air, dans lequel se tient menu dépecé, dépossédé le grain léger de l'éternité... voyez, la bagasse flébile, les palmiers royaux évadé des songes envenimé...

Descendant  de la lignée laiteuse des séraphin lacrimeux...
Ah, te voila!
enfin parmi nous, nageant en nous, provoquant séismes et remous,
immobile rocher ancré a l'océan...
je t'accueille,
homme de braise, se consolant dans le fleuve évaporé des Enfers oublié...

lundi 21 mars 2011

Trône

TRÔNE

Drôle de siège, cercueil où peut s'attarder l'éternité...
Drôle de siège, de pierre calcaire
enrobé d'argile  aux pétales en presqu'île...
trône du jugement, du rois et du cerf,
où traine lamentable le sceptre  de Lucifer...
assis, ici au siège du soleil couchant, ici, jamais debout, étreint par l'oiseau météore qui gonfle et siffle le silence transparent d'une mélodie sans chant.

Courroux suprême, de l'amant qui s'enroule et se déroule au souffle de la brise marine.

Cri de bête , à l'âme en chair dévoré par les loups...jamais peau de l'être ne s'envole, jamais sans sape l'unité excoriée  harnaché au pollen ne s'envole  rejoindre ses ancêtres  accrochés au plafond céleste,
La libération est létale, son lait est sang rouge comme celui de la lune...
Paupière percée, l'âme a giclée, rejoint le miraculeux rêve inénarrable...debout dans l'écarlate précipice
de l'écorce d'une peau de songe, mourant sa vie, dorloté par les slaves amollies des sylves éboulis d'une mer ensablé,

Drôle de siège, qu'est celui de l'homme assis..

dimanche 20 mars 2011

L'arbre de papier

L'ARBRE DE PAPIER

Aubier Saint,

aspiration,

expiration,

aspirine

sève

de rêve.


Expier,

l'épervier,

Et,

feuillit,

feuillu,

fleurit,

feuille,

âges,

l'éploré,

ombré ,

parsemé,

écorce,

d'orgues,

d'essors,

en socles,

atone.


D'éboulis,

d'empâtée,

épicycles

 gecko,

nausée des mots sans langues.


Aimer,

pour des minutes d'éternité, pour des aubes passagères,

écriture,

pupitre,

chapitre,

de saulée veuves...

Sur la plaie furieuse de mon tombeau

SUR LA PLAIE FURIEUSE DE MON TOMBEAU

Dans l'ombre de la tombe, toi Parque ôteras l'âme au corps..

A la sépulture, abandonneras le rameau dont l'ouvrage est trépas, et langueur aliéné a l'éternité,

Aux griefs  d'un carême en jachère, débusqueras la guérison dans le pas calcaire du dieux des Enfers,

Tu t'en retourneras...

...tel Orphée au tombeau, ignoble corps flottant  en deçà de l'horizon, avachi par la bise d'un printemps caramel.



Pour que n'éclosent les fleurs de l'aube, dans l'ouvrage  d'une complainte, sans flux et reflux,  d'un océan fleurit.

Précipice léché par l'écume mousseuse, éreintant la falaise des folies immortelles, suintant la magie d'un opéra funèbre,

 muant Opheltès en Archémore roi de Némée... sans que la mélopée ne s'évanouisse,



Annihilant l'ire des dieux, source fertile,

dérivant au fil de l'Archéron, enfanté d'un soleil tournesol,

sur la plaie furieuse de mon tombeau.

jeudi 17 mars 2011

Trois Lunes

TROIS LUNES

1.
Ce qu'est le vent,
Dans la marmite aux étoiles, sur la tête du grand calebassier charmant les nymphes en-serpentées,
je sus  ce qu'était  le vent; dans le grimoire où se conjuguent à l'infini les masque figé, où s'entreposent les figures sacrées des cerveaux de mousse nacrée, me transmuant  au travers du regard félin épiant l'obscurité, en l'âpre vent coulis tourbillonnant aux portes des cloches, labyrinthe  secret des cathédrales du silence.

2.
Les yeux fous, émeraude ...dans lesquels je traque la folie ordinaire, celles menant  les hordes d'anges,
dans la trace du bouc,portant  la lumière,
moi sirène chevauchant l' hippocampe des désert arctiques du songe originel.



3.
 "Nous" agglutiné à la source perlière  qu'est le firmament, libérant du chant des trompettes les assauts d'étoile fourchu.
Mais, sur "Nous"
c'est le ciel qui cède, dans l'once de terre cuite, dans la trace évasive d'argile, sous le poids des anges blafard...
c'est l'océan azur qui chancelle.

Alors s'effeuille cette horizon jaune, où s'effondre le cosmos en  pluie galactique,
 à nos yeux,  des soleils infinis engloutis aux  océans infini,

C'est dieu, qui exulte, glissant dans l'épouvante d'un cygne au cou brisé,
dans la grâce d'une basilic, dont les piliers trois lunes noires, scintillent mélodieusement, et bercent ce recommencement
germant au rythme des grands canéficiers, attisant le miracle éphémère et ses foison d'illusion,
c'est votre sommeil, qui titube, votre passé à la renverse...

Le ciel est a l'agonie, les astres lépreux ne chantent plus, et la flamme coutumière s'est éteinte...

Le pan total, est tombé du vide, précipité dans la démence, dans l'abrupte oublis que nous réserve l'éternité...

Dans la gueule du lion vert,  remous des lucioles niché aux abîmes, seul sont rescapée du désastre,
les trois lunes noire.

Sacrifice

SACRIFICE
 
1. Brise
Ô bombardes de Matouba ... oyez le bruit de mes fers brisés par le vent !
 
2. Braise
Il nourrit les flammes, et affame les lèvres meurtries ...
Il élève les citadelles de la rédemption, apocalypse en gésine d’une 
utopique résistance ...
Bec de sang démuselé, il abois cependant la tragédie des saisons d'une 
âme en devenir, lui Ignace, lui Delgrès, lui Solitude.
 
3. Ivre
D'orgueil et de liberté.
 
4. Majesté
Auguste procession, espoir, espérance ... chapelet qui s’égrène, 
séparant le grain de l’ivraie ... je chante liberté.
 
5. Fort
Remparts houleux … se précipitant dans mes bras alanguis, moi fleuron, 
moi féroce ... moi fragile affluent aux perfides remous écumant l'orage 
de la fronde.
 
6. Marronnage
Aboli, abi abi, abi ... dans le baril fourré des servitudes ! Ô tombeau 
d'Angéline, caches toi ami dans la tiédeur, dans la clameur … je 
t'invoque Soufrière sanguine, je t'invite Pelée de sève, car ici 
orchidée et bois canon font de la symbiose une révolution contre la 
siguine maléfique ...
Abi, abi, abi ... je suis Solitude ... même ici en cet Eden bucolique ...
Refuge des rois exotiques, balata bel bwa !

lundi 14 mars 2011

Voyage de l'âme

VOYAGE DE L'ÂME

Lui, unité,
Lui, humanité,
Lui, s'est éveillé,
Lui,  solitude mate,
Lui, les yeux  crevés,
Lui, ornement du  "Tout",
Lui, foudroyé de sang giclé,
Lui, carcasse liberté  éthéré,
Lui, impassible délivré du  joug,
Lui, absolue blés des ciels écarlates,
Lui, anéantit dans le chaudron  bénit,
Lui, île amoureuse à la  sève  malhabile,
Lui, enfant du  pollen, indivisible  rubis,
Lui, douceur fleuri et fruit mûrs du lépreux,
Lui, silence,  Arcane, Phantasia  et  Maravilla,
Lui, l' oiseau en exil hennissant la  grâce  absolue,
Lui, morsure salive, effondrement   de l'abysse noircit,
Lui, succulence sacrificielle,  enchevêtrement  arc en ciel,
Lui, éboulis d'astre léchant les ciels,  étanchant la soif  amer,
Lui, ailleurs acagnardé dans le marais ardent , lac  aux Ibis roux,
Lui, trémulement mahogany, des ondées poétiques, crinière, lion vert,
Lui, montagne, le cœur agité, porta jusqu'à l'aube, le "soi" en toute chose.

dimanche 13 mars 2011

Le cimetière des éléphants

Le cimetière des éléphants

J'ai visité un cimetière de carcasses sans défenses.
Elles sont laides dans leur beauté admirable. Je n'ai jamais ressenti pareille émotion.
Il est vrai qu'au zoo, ils sont comme morts mais ce n'est tout de même pas la même chose.
Certes dans la nature, ils sont beaucoup trop vivants et marchent en cadence.

Mais qu'as-tu vu là bas ? Me demandera-t-on.

Permettez moi de vous dire que j'ai vu l'invisible.

Personne ne sait où vont les pensées lorsqu'elles vagabondent.
Il en va de même pour les corps des animaux suprêmes. Ceux qui marchent en silence, mal à l'aise dans leur tissus gris de mensonge.
Ceux qui trompent en se tenant la queue.

J'ai vu, messieurs, mesdames, la tristesse et le bas-monde.
Zone interdite qui coule de source, comme de l'eau de sable du Sahara. Ainsi, les cadavres ont encore une âme. Elles ne s'envolent pas.
a défaut de voir des contes de fées sans fées, j'ai vu des fées sans contes.

Loin d'une jungle urbaine, en sortant de la vallée des songes se trouve ce grand cimetière qui expose des trophées comme l'homme expose la fourrure du lion qui se meurt sous ses pieds. Désarroi. Aequs et Libra, équilibre de pachyderme.

Frappé du sort de la mort, les éléphantidés sont guidés par la grandeur de leurs oreilles.
Les vautours surplombent le cimetière, en sont les gardiens, les farouches défenseurs.
J'ai du me couvrir de terre et d'argile pour ne pas attirer leur attention.
Perdu, je l'étais en entrant dans la savane, ma carte et ma boussole avaient fondu à la chaleur de l'astre jaune.
Il me fallait me pencher pour trouver le salut. Obéir aux dures lois de la jungle, à la tristesse du paysage qui m'entourait.

J'ai marché, parfois yeux fermés à cause du souffle du vent. Après des années de lutte, les océans se réduisaient en flaques et les montagnes en petits rochers.

C'est en voyant la mort que j'ai retrouvé le sourire.
Je me souviens de leurs yeux vides, de leur silence qui pousse à barrir. Leurs pattes glaises, leurs poils en terre et en eau.
Hébété par la majesté des Calife. La désuétude des rongeurs qui, à la vue des bêtes, n'osaient pas enfoncer le moindre croc sur la peau vétuste de l'éléphant.

J'ai vu la mort dans sa nudité la plus somptueuse. Elle avait troqué cape, squelette et faux pour se livrer à moi.
Elle n'était plus effrayante, au contraire, elle était divine dans sa diablesse.

Je fus irrésistiblement attiré par la dépouille de ces corps. Le mouvement inanimée en un grâce gestuelle des plus merveilleuses

Dialoguer

DIALOGUER

Je porte en mon crâne un arbre, ou plutôt un calebassier...qui se fait parfois cerisier.
Il porte parfois selon les saisons de mon âme cerises ou calebasses...
et quand je porte la confusion jusqu'à mon cœur, et que l'hiver et l'été s'amalgament, que le printemps est l'automne,
il arrive que de la calebasse germe la cerise...

Je porte en mon crâne un arbre, qui s'étend jusqu'à mon âme...

Je porte en mon crâne un arbre, dont les racines feuillus chlorophyllent à l'ombre de la raison et dont les branches émaciées
tapis de lichen imaginent le chant des branches dans la brise,

Je porte en mon crâne un arbre, qui est un homme sans âge a qui je m'adresse, qui est un dieu éternel qui me répond par des questions...

Je porte en mon crâne un arbre, à  la fois fractale et unité transcendantale, vibration du luth, et repos du vide...

Je porte en mon crâne un arbre, qui s'enracine et s'élance a la fois...

Je porte en mon crâne un arbre, dont les fruits sont parfois récipients et parfois le contenu ...

Je porte en mon crâne un arbre, qui est le récipient creux  mais aussi la sève sanguine nourrissant l'ensemble...

Je porte en mon crâne un arbre, qui est une flute de pan, accueillant avec joie les respiration divines que sont les vents du monde,

Je porte en mon crâne un arbre, dont la racine est le fruit du mystère...

Je suis porté par un arbre qui est un crâne mystérieux, dont le fruit est illusion mais dont les racines ne sont que pure
Lumière...

Ce crâne est de cristal.

Je porte en mon crâne un arbre touffus, amas de branches qui éclaboussent les limites de ma conscience,

Je porte en mon crâne un arbre qui est un cri, un hurlement, scindant deux à deux les parcelles du qui suis je?

Je porte en mon crâne un arbre qui souffre la confusion, et témoigne l'ordre du chaos,

Je porte en mon crâne un arbre qui est l'angoisse poisseuse, tremblant sous le souffle des soupirs,

Je porte en mon crâne le calvaire des étoile qui est un arbre...

Je porte en mon crâne un arbre tranchant, bouillon infâme arguant le vagabond et creusant la solitude du fleuve,
qui toujours sinue seul jusqu'à la mer...

Je porte en mon crâne un arbre, tumulte des dieux, qui est la source et l'océan...qui est  la noirceur caressant l'incandescence
qui surgit des confins du silence...

Je porte en mon crâne un arbre, âpre sanglot souriant, sachant comme on meurt  quand s'émiette l'écorce du mensonge
à la face du rêveur, entrouvrant la porte, qui est une bouche immense d'où s'échappent des paroles sans mots.

Cet arbre est de cristal.

L'oiseau blanc

L'oiseau blanc.


1.EAUX ROUGES.

Que l'océan  s'endorme  les yeux ouvert dans la forêt des cauchemars illusoires!
Qu'il pénètre l'exubérante luxuriance qu'est le fruit mûre de l'Amazone.
Se diluant ainsi, les détritus du grand  singe rouge, se font emporter dans le torrent lathérithique...
dissolution des léthargie des anges argile, et constellations aurifère abreuvant l'homme minéral.



2.EX.CROISSANCE.

Et l'oiseau prendra  racine,
Et l'oiseau perdra pieds,
dans les taillis de fougères où s'épanouissent les complaintes de la grâce,

Et dans l'ombre verdoyante,
où se consolent les chagrins d'Adonis,dansera et giflera de ses pieds nus, le sol fleuri par la trace antique des sabots de vénus.

3.

Il saigne la majesté de la couronne d'enfant tressé,  lierre agile qui s'élance des fondrières où se mêlent les chimères de l'Iliade...

Où résonnent les pas dérobé a l'éphémère, où les neiges vertes qui s'amenuisent, troquent les âmes gardiennes du roc strié d'étoile à la nuit fiévreuse, sur le  trottoirs des étoiles,

"Il", Oiseau blanc, ne quitte sa tanière que lorsque pleuvent les azalées roses...



4.PHŒNIX  "ÉPLUMÉ"

Renaissance de l'Alma,

Il fuit le souffle court, les périlleux  pavots écarlates, mais en lui jamais ne s'éteint la douce  mélopée de l'amas de pierre grise,

Il s'adosse a la pervenche bleue, oiseau miraculeux, "fleurdelysant" ses rêves, lui  révélant le paysage des fulgurances...

Alors que s'agite l'agile sphinx de mandragore, dans  le "Boucan" ardent dévorant le bois des Mangles,  dans l'incinération des corps muet, qui ont sombré tel l'épée dans le cœur lymphatique de l'œuf avorté,dans  l'excoriation des pénitences carné, ancré dans la braise, et  suppurent le fiel des grands feu,

Il est là, hors de vue se dispersant avec le vent, s'unissant avec le vide.


5.OUBLIE TOUT

LE cœur pur a appris à reconnaitre l'orbe du Lilas blanc, oiseau blanc reflétant l'éclat du soir,

Lui l'Azuré de l'orobe, revisite la chrysalide, alors dans l'ombre s'estompe le masque immaculé, mirages de  pureté,
cerclé de blanc, au revers  ocre clair orné de points foncés,
de sa langue fraiche il disperse les épices, pour inhumé, pour inhalé,..


IL peut maintenant entendre le parfum "exhalé" du cocon de ses origines, oubliées, oubliées...



6.RÊVES REMÉMORÉS

L'océan s'endort les yeux grands ouverts,
peut lui importe ..

Il est l'insaisissable ombre des nuages...

samedi 12 mars 2011

Rechute

RECHUTE...

1.Un

A qui, encore...grisaille.
A toi, bicéphale Maintes fois syncopé.

Vers le gorille albinos au pelage blond, union atroce d'un séraphin emmaillotée et du zèbres analogiques...
à battements de cils, à battements de ciels, à battements d'ailes, trottant au cieux, bief d'azur, ô sillage de Bellérophon...

Dans le tapis lézardant de son audace guerrières, tapis volant camouflé dans l'anfractuosité de ce récit pittoresque,

Comme le sétacée  caressé, par l'épiderme corallien.



2.Deux

Accueillant l'ibis succulent, autrefois éparpillé dans le carénage d'un enfer vermillon,
pour qu'enfin sous le voile tendu de l'infini se rassemblent les chevaliers de l'apocalypse,
troquant les perles saquées, contre les truculences endocriniennes de la crinière d'Orobas,
libérant de l'hibiscus les concrétion, nuée de colibris, épices luisants emplissant le précipice,
ou glisse le silence et s'endort la bête hennissante.



3.Trois

De l'aversion prodigieuse, du chancre pleurant sa sève, recouvrant l'olympe de fluides et liquides, boursouflure du canasson,
par delà les répugnances fondé aux  parallèles des steppes, sous les averses de mica brisé,
s'épanouiront les chevaux de Neptune, sous l'hoirie épiscopale et ses défilés de licornes...

Paraîtront à l'échancrure d'un soleil a plume,et semence des discordes, et bruissement d'agonie d'un oublis endurcis, et miroir
de l'impénitent finale du phœnix sinistre, et projection lingual de l'éternité qui s'en allant placide au fil de l'eau,
s'ourler à l'engrenage des roues a aube...

vendredi 11 mars 2011

Etranger

Étranger.

je ne reconnais plus vos montagnes cendrées,

je ne reconnais plus vos, douleurs et vos gouts pour ces arcs en ciels sans couleurs,

je ne reconnais plus ma face d'étranger,

je ne reconnais plus cette patrie a la face sibylline,

je ne reconnais plus la touffeur de vos cachots,

je ne connais pas le son des cloches, le vrombissent qu'est la géhenne divine, le frétillement des lucioles argentées,

le battement rugueux des ailes de l'ange miséricorde, les vagues écrasantes des séismes du rêve,


je ne connais pas les éléphants d'argiles, le sourire ébréché d'Ulysse et la folie carnassière d'Athila,


mais voila qu'à ma face d'étranger un soleil miraculeux, pierre naissant de l'océan, s'appuyant avec grâce sur les récifs coralliens, m'évoque, moi l'inconnu voyageant dans l'immortel, moi tombes des souvenirs, racines d'un oublis,


moi déferlante, moi colère, moi passé, moi espérance, moi feu d'or, moi brasier, moi tendre, moi cuirassé, moi  armure,

moi coffre fort, moi forteresse, moi tour du fou, moi fleurs cadenassée, moi tranchée, moi insoumis, moi crépuscule,

moi pathétique, moi prière,  ennui, potence, prélude, enfouis, flamme, granit, chair, et truculence,

moi corps, moi esprit, moi morsure tétanos lambeaux des souvenirs, allant jusqu'ici dans l'espoir d'un oubli,

moi oublié, moi écume, moi ressac, moi ardent, moi sali, moi histoire, moi  rumeur, moi fureur,  caravane,  désert,

 rancœur,  mauvais soleil,  mensonge,  impression,  squelette équarri,  divergent,  cariée,

 solstice, éclipse, moi barbare, moi saignant, moi reconnaissant toi...

moi reconnaissant toi dans le sang du silence, dans le miroir invisible, dans l'envol de l'ange...

jeudi 10 mars 2011

Fils du Chaos

FILS DU CHAOS

Un homme sans terre, rescapé du tombeau des ombres, détenant les armes du péril, celles du poète ...

Loin des rivages et de la quiétude rance, du flot âcre et rassurant, se forge la ramure d'une âme en devenir ...

Arqué en lui, le monstre ahuri qui tremble et transpire sa mort,frôlant les anneaux de saturne, éructant en convulsions magmatiques, aboi  en feux follets syncopés,  convulsions gutturales, gisement infinis alimentant a petite cuillerée le gosier assoiffé d'un volcan désemparé...

Avançant vers un monde asservit, aux truculences autodestructrices, il choisit d'avaler un à un les galets qui tracent son chemin ... point de retour !

Alors vint la matière, éternel sillon s'étalant jusqu'aux contrées du soir, lui candide aspirant au jour.. mais s'éparpille,mais s'effondre, mais s'anéantit dans l'écume de Simera...

Car au soleil sanglant ne saurait survivre quelque ombre en quête du salut utérin, dans la transparence du chorion cendré, dans le placenta des gardiennes aux pommes d'or, dans le sang versé des génitrices voilées ... le « Ténèbre » fertile !


A la surface de l'astre l'ombre on assassine...

Frelon dans l'arène ,fer de lance écumant sa haine, frappant pour tuer, escaladant à l'escarbot des violences jusqu'à

l'ultime roulement d'un cœur cacochyme ...


Car il est le fusillé des saisons rouges, lui l'apôtre de la débâcle, d'où sont issus l'Éther et le jour..

IL frissonne, et dévoile son  corps flasque, transit de spasme, dans le froid du sable recouvrant Paralia d'étoiles de mer...




Lui cadavre, époux des ténèbres, quémandant la torche inversée qui rayonne, et enrichis la racine qui est l'ombre des anges.

Lui cadavre , arraché de sa crèche, a force d'arasement perpétuel,

Lui cadavre,  armé de son seul désespoir pour affronter  l' état primordial du monde, qui est perception singulière,

et prunelle de la merveille d'un œil borgne, et  orgueil sacrifié d'une haine passé, forgé dans l'ambre,

Lui cadavre, quand l'ombre saigne ses pêchés, psalmodiant en vain, évoquant en rêve des océans  sous-jacents ...



Il s'élèvera des sèves d'un courbaryle au rouge ardent, violé par le dard fiévreux d'un essaim immortel, fertilisant au rythme du sablier divin,mais n'abandonnant a la fleur royale qu'un unique grain de sable...



Lui cadavre,  conquérant de Sumer, amant des Parques et de la Nuit ...

Lui cadavre, conquérant de sumere, amant de la Nuit, et de l'inceste, crapaud désarticulé,

Lui cadavre,  qui même décapité reste  couronné de pavots, de charbon vert, de chouettes hurlant au noir l'espérance
des herbes miraculeuses,

Lui cadavre,  s'élevant des sèves d'un courbaryle au rouge ardent, violé par le dard fiévreux d'un essaim immortel,

 fertilisant au rythme du sablier,mais n'abandonne a la fleur royale qu'un unique grain de pollen...



Sur le navire amarré à l'étoile de la liberté, il érige un nouvel empire, fantôme d'un continent

a la dérive, il renoue avec les océans, qui accueillent ses libations répétées comme offrande d'une dévotion totale,




Sur l'autel d'où la flamme assoupit s'attise, embrasant l'arche de la basilique sertie de rubis abritant son cœur,
dévoilant les myriades de nymphes cachées, au  Tout suprême hibernant  en lui ...




Il se transmua en fleuve inondant les enfers, Cocyte et Archéron, source claire précédant la lumière première...dressé a la face de l'ouragan,défiant les mortelles déferlantes ...

Lui  premier feudataire de l'empire des soleils sombres,

Semence originel, père des délices outre mer, qui allant et revenant du creux obscure qu'est la nuit première, fief des amoureux.


Reformulant la genèse de son île...il s'endormit dans des draps parsemés d'étoiles, léchés par les flammes, consumant le rêveur jusqu'à l'aube, frappant son sommeil du sceau des damnés,
alors le linceul s'élança jusqu'aux colonnes d'Héraclès, limite du monde connu,  confins inexpugnables d'un monde ordinaire,

où toujours Erèbe, précède Maravilla ...

Les cris du coeur

Les cris du coeur

Tout homme peut entendre les cris de son cœur.
Le mien crie famine.

Il ne cesse de me rabâcher mes tords, il crie si fort qu'il parvient à faire résonner en mon esprit un semblant d'amertume.
Corps immaculé, perdu dans un océan de songes et de sons ne peut entendre l'écho du cœur.
C'est triste à dire mais lorsqu'on peut s'écarter un moment de l'orifice maternelle et que l'on parvient à se rapprocher de la terre ferme;
en somme quitter la mer pour les enfers terrestres; c'est là qu'on obtient la paix.

Couvrir la plaie avec des si, mettre en bouteille un message vocal qui vagabondera toute sa vie sans trouver l'ombre d'une oreille.
Le cœur crie toujours et sans cesse.

Il questionne, chahute, agresse et dégueule des tonnes de litres de mots à la seconde. Il prend position puis coche la case de l'indécis en une fraction de plume, se rétracte.
Le cœur n'obéit en rien aux codes et changent même les règles du jeu.
Le cœur n'est pas humain, il est bien plus, puisqu'il est vivant. L'humain est mort depuis longtemps et sa conscience-machine se repend sur toute la planète.
Influe même sur le soleil jusqu'à le rendre pâle, bleu, vide.

Son jaune se noie dans l'eau et l'humain l'avale pour pouvoir aller au travail en portant le masque du sourire.

Il reste autant d'esprits simples que de Comanches et c'est l'idéal pour la machine ensorcelée. C'est le but du projet, si projet il y a.
Peut-on appeler projet, le fait de voir la chance s'emparer du destin ? Peut-on appeler projet le fait de présenter notre passé comme un futur incertain ?

Mon cœur crie famine, toujours, a soif et faim. Mon estomac lui, avale quelques billets, comme les pigeons se ruent sur les miettes.
Mais mon cœur ne se nourrit pas de si peu. Il est étouffé par la graisse de l'égo et les aigreurs diverses de poumons en manque d'air.

Irrespirable, l'homme dans son bocal se meurt.

Il est facile de voir que Cupidon tape à l'œil et ne vise plus les cœurs. Cela fait bien longtemps qu'aucune flèche a atteint sa cible. C'est certain.

La fuite, comme le moyen de se rapprocher de l'incertain, d'un monde à découvrir car il est éclairé en surface seulement.
Seul face à l'immensément grand ou face à la petitesse de soi-même. Risque de découvrir un endroit qui plaît mais qui est trop loin de ses pantoufles.
J'ai peur et je n'ose obéir à mon cœur. Je pleure et n'ai que le cœur d'obéir. Au faux.
A ces mensonges qui tissent un beau pull et m'attachent au lit.
A ces chaînes qui, bien qu'éphémères et spirituelles, parviennent à retenir mes songes.

Si la colombe s'envole c'est parce qu'elle n'a sa place nulle part, qu'elle fuit les gens qui n'ont guerre le gout de la paix sur leur fusil d'assaut.
Flingue sur la tempe, on lui ordonne de s'envoler, ses plumes grises viendront recouvrir la triste nudité des hommes.
La colombe viendra chasser les oiseaux charognards aux yeux mortifère et à la passion cannibale, afin qu'ils ne puissent dévorer la carcasse des anges.
Auréoles en berne. La corde au cou, leur derniers mots sont "Peace, Love, Unity, Having Fun"; tels des poèmes puis c'est le sac sur la tête et le plancher qui se dérobe sous leur pieds. C'est la mort et le cœur ne crie plus.

J'assiste à ce drame et bouche toutes mes oreilles, j'en ai des milliers car j'aime écouter à défaut d'entendre.
Je ne parviens pas à contenir mon cœur qui bout, de plus en plus.
Les racines de l'amour se trouvent un nouveau foyer et se déversent sur la foule.
Je leurs vomis des mots d'amour, auxquels ils ne sont pas habitués. Puisque ces gens vivent dans une brume de haine, entouré de montagnes infranchissables et de barrières en forme de crane de cristal; ils sont tous choqués. Traumatisme éphémère.
Ils repartent avec de l'amour qui tache leurs loques et leurs beaux habits; leurs masques hymes et leurs défenses en ivoire.

Je repars le cœur vide. Sans vie. Sans voix

mercredi 9 mars 2011

Le marchand de cailloux

LE MARCHAND DE CAILLOUX

J'épelle, petit à petit, la peau, les muscles, la chair, nageant vers les os, étanchant ma soif...la gueule béante recueillant les gouttelettes éparses d'une pluie de moelle osseuse...
Les caresses d'Orphée, affinent le songe...ombre polisseuse des moelles épinière d'un songe éveillé...
le ressac d'un océan de clous, tambourinant aux portes de mon âme cariée...
pour que l'étoile s'enfonce, à partir des gorges abruptes de l'enfant, pour atteindre les nuits des falaises du sacrum...
renaissant des excavations bourbeuses, les pieds libérés des fondrières de l'alma.
sur les ossements du désespoir, cherchant les souvenirs d'un squelette oublié, dans l'ombrage où s'enlise, pour toujours les sacrifiés, de nos temples maya...

Happé par les effluves lumineuses échappées de mon crâne de cristal, sifflant l'amertume des jours heureux...je perçois le dos calciné, d'un mancenillier enfant de figuier maudit.

Cachant les fleurs du soleil dans le creux d'une main, cachant les ombilics du cosmos dans un pétale de tournesol...
épris de la férocité des buffles verts, je dévore les immenses espaces d'un être a l'étroit...
bercé par les mots doux du levant, acclamant le soleil et ses soubresauts charnels...
prisonnier des méandres des golfes d'or,

J'avale la dernière goutte, attentif au roulis des cailloux, provenant du sac d'un marchand...
il est déjà oublié, mirage d'un carême sans ombre... fléau torrentielle , d'ombre évasive.
implorant les racines, vivant comme on meurt, marchant comme se meurt le grand soleil...

Le vendeur de caillou s'en est allez, ne laissant derrière lui que les éclaboussures d'une victoire sombre et amère,
au parfum de salives, sanglotant le long des astres jaunes... assignés aux cimes des frénésies, terrassant
le farouche troupeau, pour que fonde les ornières du regard hanter, gonfler de tristes épaisseurs...

Je ne crains plus rien, et de toutes mes forces je cavale vers moi même, dans le râle silencieux,
de celui qui rejoue les insolites paysages  d'un fougueux solstice de chair...

Je ne crains plus rien, se sont tût mes douleurs, celles là mêmes qui s'agrippaient en vain,  à la carcasse abandonnée, d'un marchand de cailloux.

VIENS

VIENS.

Émerge de la tourbe, que tu sois brulé...
danse sur mon corps éparpillé, jusqu'à m'illuminer...

Viens à moi en songe, si tu le peux...
apparaît a la lumière des fondrières, aux néons des lucioles regroupée à l'orée de mes paysages effondrés!

Même ébréché, je t'accueillerai dans ta totalité, par delà la limite des méridiens, dans le souffle, dans la vapeur,
dans l'ombre ferroviaire, sur les élytres d'un lion d'argile...


Précipite toi, chute, perd toi que je te trouve, que je te serre dans ma démence...
astre fondu, étouffe moi dans La vase hargneuse des volontés!

Aspire moi dans la courbe des soleil nouveaux, dans l'orbe des jours perdus!!!
fais moi à ton image...viens a moi, franchis cette limite qu' est ce grand pays, d'humus et fruits amères, dans l'épaisseur du grain infime, dans le jour couché, vorace ....dévore moi, qu'il ne reste rien.

Dans le galop de l'hippocampe, dans l'ombre de dieu, je te reconnaitrai.... viens a moi...dans l'écume de l'oubli, sous le vent coupé des criques abandonnées, dans l'offense ultime de la lune au soleil, dans le trop plein des déserts abandonné, dans le croulant, le robuste, dans le dos poignardé du corbeau noir d'ivoire,dans mes entrailles de lait ou dans l'étoile de chair, dans l'amazone charriant la rouille du désespoir, dans l'œil borgne du Mabouya, dans les giclées de Zandoli, dans la torpeur du pâturage  natal, où se raréfient les cendres du grand Boukan!

Dans ce qu'on assassine, dans la clameur exotique, dans la sève éculée, dans l'encre de la rage...

Viens a moi Menselinier, viens a moi Maracudja, viens a moi Bougainvillier, viens a moi, Palétuvier, viens a moi Figuier maudit,

Viens a moi, en songe si tu le peux.

Chemin

Chemin, cheminement, marche, marcheur... "chemineurs",cheminer,  marcher, perdre pieds.

Dans l'encre d'un poulpe de rage.

dans le cœur fruit étoilé,

je viendrais a toi.

Renaissance

RENAISSANCE

Les pissenlits sombre, lui recouvrent les talons...embourbés dans un marais de lumière , excavation des temps anciens.
Il abrite dans le tronc de l'aulne caramboles et corrosoles, qui sont  fruits étoilé du corps des ciels.
Patience des chemins graveleux, arborant dans ses yeux le souffle des fées.
Il délit les ruissèlement du fleuve de l'amazone, et retrouve dans le lit abris des cris d'une terre enceinte, le ronflement solennel du père, déglutissement des laves telluriques se répandant hargneusement sur l'étendue engloutis de mon astre enfant.

Renaissant a cris coupés et rires cendrés, épanouissement sans que jamais au travers des rideaux coraux de feu, ne disparaissent cette mystérieuse nécessité, que cultive le berger "courroucé" et le mage prophétisant l'alignement des planètes,
réconciliant l'inconciliable dans l'inimaginable.

PONCTUEE d'amandes honorables

PONCTUÉE d'amandes honorable.

Il perd pied dans les parterres de fleur fleurit dans les averses de vers moulu entre les artères des ciels cornus chu des astres semé bien dru déroulant ses cercles gersé que son coeur meurtri répend en de giclé convulsive circonlocution étourdissantes de ses septs soleils assemblés les uns sur les autres s'échelonant de la tête aux pieds communicant au long des lagunes verdâtres abris du reptile accroissant les reflets de ses lunes dirigeant le ressac des bécunes palpitation d'un être a la dérive obéissant au rythme des marées servant l'oiseau de lait que saigne les prunelles sélénites là où les labours et les semis d'étoiles chlorophilent dans l'interstice phosphorescent que pénetre à rebours les pas d'espaces confinés aux impasses cosmiques s'éffeuillant merveilleuse voix lactée et c'est ainsi dans les hautes Cassiopée astrales dans les fosses ensolléilles abyssale dans le coeur du mouton de panurge sur le lac de cygne grisé dans la vierge forêt mère du christ au travers des branches d'un paletuvier et de ses racines recourbé dans la brousse arctique effritement sabloneux grain de sable enrayant le sablier du recommencement
ponctuant cet espoir d'un point fina.

Le rêve du Séraphin

LE RÊVE DU SÉRAPHIN

Pareil à l'océan, espace inconnus vers lequel se dirige endormis l'alevin assignée a cette roche qu'est l'océan infini...
Pareil à l'océan, dont la pierre angulaire est un rayon vert, a la fourche d'un ciel aux ailes rouge et d'un océan nappé de
lichen écarlate...
Pareil à l'océan, l'âme en berne aux blessures cicatrisant au gros sel...
Pareil à l'océan, demeure où s'éparpillent et se renouent les échos du cœur...
Pareil à l'océan, abris  des lucioles aux parfums arc en ciels unité  d'un un corps élargi ...
Pareil à l'océan, avançant dans la froidure,cambrée par le poids d'une couronne de sisal, bride du pêcher hâtant le crépuscule....
Pareil à l'océan, miroitant les astres sénescents d'un passé proche, desquamant au silex l'orbe sidérale
du cordon d'argent ...
Pareil à l'océan,  répandant  dans l'haleine  vineuse,   chuchotement et psalmodie  d'un monde enfouie...
Pareil à l'océan,  qui dans l'ambre de sa tombe trouve aussi sa renaissance et libère le truchement d'un désert muet...
Pareil à l'océan, recouvrant l'espoir rance d'un pèlerin cheminant sur les volcans ardent d'un tissus de granite et d'hélium...
Pareil à l'océan, immergeant l'initié pour un baptême  d'eau, d'esprit et de feu, enduisant  le catéchumène, voilé par les ailes de chrême d'une colombe d'affection ...

Le Séraphin  tel une harpe uni corde synthétisant les arpèges de l'invisible,
endormie dans l'étoffe divine, épiphyte percher sur la cime de l'arbre céleste...dans les remous d'ouate d'un nuage dont la sève s'écoule jusqu'à l'ultime racine bercé de lumières,
éclairant son être indivisible, tenu secret en sont fort intérieur, d'une lumière si pure qu'il ne put qu'y découvrir
la vastitude du vide, et la quiétude de son miroir...pareil a l'océan.

Soleil Bleu

                                                                                   Dédié à  Mickaël Niodo...

Dans l'arène des soleils, la fleur se fane,

Enlacé d'un ciel de cellophane ensanglanté, elle affiche les cicatrice du tombeau noir.

Jouet du printemps, polissant sa face angoissé, face à butiner...à piétiner!

La fleur préfère l'été... qui effleure du souffle chaud du fauve, souffle fragile...

Alors s'éparpillent des pans entiers  de pollen, se rependant en averse torrentielle, en des rosaces irrésistibles éblouissant les galets sombres d'un océan effeuillé. 

Né de venus et de mercure, enfanté par les cendres du christ, fils de l'ibis et du colibris...

L'âme malhabile, pulpe sanguine, s'affairant depuis le néant à recréer les parfums des saisons vierges...

Papillonne, Papillonne, fils d'Origami qui se transforme à mesure que les mains moulent le papier blanc.

A mesure que mon front glisse petit à petit sur mon nez, jusqu'à recouvrir ma bouche, me faire fermer ma gueule.

Tu n'es point volage, chef de basse cour. Cours plus vite que ton ombre, Paul Poule n'a pas besoin de couronne pour être le roi des cons et te dédier ces quelques lignes.

mardi 8 mars 2011

Etoile couleur arc en ciel

Étoile couleur arc en ciel,

Tapis blanc, plus de bruit et là...devant nous.
Ce que l'on pensait être un avion à réaction, un ovni ou même un ange en panne de sagesse n'est autre qu'une étoile aux couleurs de l'arc en ciel.
Elle clignote pour nous saluer.

Ne dit-on pas que même Poséidon s'essouffle ?
Ne dit-on pas que même Cupidon a vendu son cœur ?

Tapis blanc pour une nuit d'encre, une manteau d'étoile scintillant et une poussière qui cligne de l'œil.

Voilà le décor, l'action n'est que futilité.

L'étoile couleur arc en ciel est statique, comme prisonnière, accrochée au plafond céleste.
Elle est suspendue, par le haut de son cou.....

Peut être qu'elle va chuter, venir à nous. Pauvres amoureux des étoiles qui cherchent à les lire alors que, jamais, elle n'écrive la moindre ligne.
Nous cherchons à y voir des objets du quotidien, une casserole, un animal, ou quelques mots étranges.
Mais tôt ou tard, on perd tout cela de vue.

L'étoile arc en ciel est si maligne qu'elle disparaît tout à coup sans que l'on ait pu lui dire au revoir.
La soirée se finit sur une note d'amertume.

Adieu, étoile couleur arc en ciel.

L'envol de l'anachorète

Je prendrai mon envol quand derrière moi je n'entendrai plus le bruit de mes pas, me poursuivre dans mes silences.

Je prendrai mon envol quand le plumage de mon alma revêtira le costume de l'étoile qui rentre en visite dans ce haut lieu des flammes danseuse.

Je prendrai mon envol, quand ma carcasse lacérée et ses giclées de sang inopportune auront loin de moi pris racine dans un sol tendre et ferme...

Je prendrai mon envol, quand les plumes dispersées des oiseaux du monde se feront complice de mon agile élancement..
Somptueuse ode a la légèreté, résidant dans toutes bulles d'hélium.

Je prendrai mon envol, quand exulteront les farouches aras d'Amazonie, quand les perruches évasives...et autres déracinés retrouveront leurs corps perdus, loin des volières d'amiante où germent les violences d'un peuple agglutiné aux seins assécher d'une mère mort né.

Je prendrai mon envol, quand les yeux fermés, à tâtons vers les astres déchirés, papillon de jour paraissant aux aveugles dans les nuits éblouissantes, transperçant les amas ailées  des scarabées sableux, grondant aux plaisirs habiles, s'étreignant aux contours scabreux d'un delta marécageux, j'y verrai la tangible vérité, tendant à rompre les os et le sang , d'un volatile sablier, engloutissant les becs de sang au fond des sables mouvants.

Je prendrai mon envol, quand les foison de condor ...déposeront sur mes yeux le crachat rance de la famine,
quand le grand aigle ombrera les plaines âcre de mon Afrique endormis, quand, las, d'écumer l'étincelle dans le soleil, je porterai mon attention sur l'ombre d'un éternel Corrossolier, rachat des phosphorescences carnassières attisant les tisons du sang d'un courlis cendré,dans l'éparpillement des citadelles jonchée sur les confusions d'un crépuscule chancelant au rythme magique d'un oiseau à quatre feuille, qui sifflant sur vos visages assassins les arpèges et  harmonies fastueuse creusé des temps passé, emplis des grains miraculeux nourrissant les éclairs d'une lucidité retrouvée, dévoilant les chairs lorsque les yeux tuméfiés se meût en ailes aliéné ouvertes et tendues, déploiement aux envergures vertigineuses tel l'oisillon hirsute aux rêves échevelés dont la proie dans ses serres acclame le prédateur vorace libéré du ressac de l'entonnoir où s'assemblent et se ressemblent les créatures rampant aux gouffres de l'enfer, prisonnières  des lianes et ronces de l'attraction, cachant aux yeux les rêves chu du firmament, qu'écume l'aile enraciné dans les ferrements splendides tels l'errant des brumes, amarré aux criques gluantes, sangsue ventouse, jadis vampire arrimé dans l'ancrage
même, de toutes mes servitudes.

Éclaboussée d'étoiles cornus, anachorète baignée par l'ombre séraphique et la lumière safran, sous un carême dispersé, dans une giclée de sang éthérée ...sur la passerelle du sol au ciel...

C'est ici que je pris mon envol...

L'âme est aqueuse

L' ÂME EST AQUEUSE ( Quand l'eau de l'âme refléta le vide d'un au delà invisible...etc... )


1.L'âme fleurit.

Dans la clameur moite des océans asséchés, l'âme demeure aqueuse.
Quand se cristallisent les eaux de l'air, l'âme demeure aqueuse.
Quand les pluies de soleil s'éclipsèrent face aux brasiers d'arc en ciel lunaire, dans le glaçon, dans le bourgeon...

l'âme demeura aqueuse...

2.Peau de buffle.

Quand se cachent les vérités astrales, dans l'œil des fourmis blanches,
Quand s'hurlent les mensonges dans la trinité prophétique ,
Quand essouffle le buffle du désespoir...
c'est là, assis dans l'ombre méphitique, lac aux étoiles effervescentes...
C'est là, que s'harmonisèrent les passions des mots... POÈMES .

3.Les oiseaux sans ailes.

Quand l'homme est l'oiseau, et la banquise son œuf craquelé, miroir brisé où glissent les flammes grises
de son Aurore Boréale, gisement chlorophyllien...

Il se méfia de l'élan des glaces fermes,  où s'effondrent tendrement les centres du plaisir, et la caresse du corps éternel...
Qui est l'épaisseur de l'âme où aboutissent les regards aux ailes tranchées.

4.Rouge est le Paradis.

Alors...
Pour que l'âme ruisselle ,
Pour que les nuages d'âme   s'écoulent dans la mer étoilée,
Pour que l'eau porte la lumière, aux yeux des Titans, dans l'espace gazeux des battements d'ailes, des feux follet d'un enfer

Bleu.



5.Les Atlantes.

Pour que les rosées noires s'évaporent, sous les pas du silence, teintés du sang  d'un grand Soleil...Océan Lumière.
Dans les Méandres arythmiques des abysses inexplorés,
Dans la Fosse obscure, il étancha sa soif : emplissant la vastitude voilée de l' AIR des horizons infinis,
Il pleura, dans ce nouvel Océan ses dernières tristesses et s'amalgama dans l'infini.

6.L'âme azur.

Son enfer était de glace,
Son espoir un Océan,
Sa fuite un torrent de nuage, porte de toutes les libertés...
IL cueillit les flammes qui perlent le long des yeux embuées d'un soleil froid, lac turquoise bouquet d'écume rageuse,
éreintant les limites du rivage Azur, de Son ALMA, Renaissance évaporée...

Rêve

RÊVE.

Quand ils ont éteint le soleil, je ne me suis point préoccupé, car j'avançais sur ce chemin auparavant les yeux fermés.
Quand le jour est revenu, je ne me suis point préoccupé, car j'avançais toujours les yeux fermés.
Car les yeux fermés je distingue aisément l'arrangement des planètes, les tourbillons galactiques, et les affrontements de comètes.
Car les yeux fermés, je perçois l'infra, l'ultra, l'ixe et le gamma s'échevelant le long des synapses enluminées de ma conscience.
Car les yeux fermés, je ne peux que mieux y voir dans le noir.