vendredi 13 mai 2011

Arabesque

ARABESQUE


J'ouvre le vide, une nouvelle fois...

les yeux dans l'entrée interdite,

que gardent  aras et  condors gracieux ...


Dans l'ultime territoire s'étendant des enfers Amazoniens,

aux flancs lisses des cordillères du mystère...

Le corps percé de désirs castrateurs,

se libérant des chaires faites de dentelles et de parcelles de ciel...


Ici  vacille l'arbre Premier,

arbre qui est un membre, fait d'encre et d'ambre,

arbre qui est ce membre qui poussent dans l'ombre des tombes,

emporté par les chancres en spiral entre les cuisses de la folie,

quand se frôlent les pôles

par delà les méridiens de la conscience...


Sur le récif où se dessinent les arabesques des dynasties galactiques,

s'érigent la couronne des dieux  aux entrelacs sauvages

d'un métissage savant,

greffon des capucines de l'oubli

et du datura mielat des anges...

Alors s'écoulent les sèves noires d'un puceron stellaire sur les sépales blanche,

du centre perdu...

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